Yellow Ostrich – ‘Make It Make Sense’
Ep / Barsuk / 27.01.2023 Pop feel good
Ep / Barsuk / 27.01.2023 Pop feel good
Comme tous les ans à la même époque, Mowno dévoile le meilleur de l'année. Qu'il s'agisse des albums, des morceaux, des clips, comme du top 10 de chacun des rédacteurs, voici ce qu'on retiendra seulement de 2021.
Il y a à peine trois ans, Alex Schaaf annonçait la fin de la pourtant prometteuse aventure Yellow Ostrich tout en dévoilant déjà les premiers traits de sa reconversion avec Human Heat. Celle-ci se concrétise encore un peu plus aujourd'hui
En annonçant sa fin prochaine, Yellow Ostrich boucle la boucle sans retenue. Débuté en 2009 alors qu'Alex Schaaf composait ses premiers morceaux puis les enregistrait dans sa chambre à l'aide d'un simple enregistreur quatre pistes, le projet a gagné en envergure au fur et à
Avec quasiment une session par jour, la station de radio de Seattle KEXP a encore accouché de quelques belles vidéos durant ces derniers mois, toutes confectionnées dans l'antre de son propre studio. De quoi vous concocter un troisième volume sélectif et de qualité, histoire de
A peine nous sommes nous remis de la claque infligée par "Strange Land", son deuxième opus sorti en mars dernier, que Yellow Ostrich revient déjà en proposer une suite avec "Ghost": un Ep uniquement disponible en vinyle et digitale, dont les six titres semblent avoir été couchés sur bande au même moment que l'album ("Here Today"), et qui voit le jour au moment même ou le combo s'embarque dans une tournée américaine.
Pas de doute que ce nouvel opus de Yellow Ostrich fut une épreuve pour Alex Schaaf. D'une part, le songwriter se devait de confirmer les critiques unanimes reçues à la sortie de "The Mistress" qu'il avait pris soin de concocter seul; d'autre part, il a du affronter la difficulté de mutualiser son inspiration et se fondre dans un collectif pour devenir un véritable groupe. A l'écoute de ces dix titres, pas de doute que ce jeune surdoué est arrivé magnifiquement à ses fins.
Tout vient à point pour qui sait attendre, et surtout pour qui le mérite. Après avoir provoqué quelques émois chez les mélomanes bien renseignés suite à l'autoproduction de son album "The Mistress", Yellow Ostrich finit par mettre un pied dans la cour des grands en voyant succomber le prestigieux label Barsuk, sur le point d'offrir une deuxième vie à une oeuvre qui se devait d'élargir son horizon. Le projet prend ainsi, en ce plein été, une dimension qui colle on ne peut plus au talent d'Alex Schaaf