Jr Thomas & The Volcanos amène une touche reggae à Truth & Soul
Auteur-compositeur, musicien, chanteur, producteur, Junior Thomas est la nouvelle recrue du label Truth & Soul (Aloe Blacc, Lee Fields
Auteur-compositeur, musicien, chanteur, producteur, Junior Thomas est la nouvelle recrue du label Truth & Soul (Aloe Blacc, Lee Fields
Album / Truth & Soul / 02.06.2014 Soul
Bonne nouvelle pour les fans de soul puisque Lee Fields & The Expressions annoncent la sortie d'un nouvel album le 3 juin, toujours chez l'excellent et recommandable Truth & Soul. Intitulé 'Emma Jean', l'opus dévoile déjà un premier extrait avec 'Magnolia', superbe reprise de JJ
Depuis la sortie de l'album "My World" en 2009, le succès de Lee Fields s'est étendu jusqu'au plateaux télé, mais la carrière du chanteur avait commencé bien avant ça. En 1969, sort un premier 45t avec le titre "Bewildered", une reprise de James Brown qui sera suivie d'une douzaine de deux-titres, jusqu'à l'album-compilation de 1979 réédité aujourd'hui. En plus de bénéficier d'une ressortie officielle avec une pochette digne de ce nom, le disque contient quelques titres bonus tout aussi intéressants et efficaces que les enregistrements déjà présents sur la version initiale.
Habituellement adepte d'un son soul chipé aux seventies, le label Truth & Soul se tourne vers un registre plus contemporain avec le premier album du duo Lady, déjà disponible en digital et prévu dans les bacs la semaine prochaine.
Ça remonte à 1979. Alors, Lee Fields produisait lui-même "Let's Talk It Over" avant de le vendre au mieux lors de ses concerts, au pire au cul des voitures. On y trouvait notamment "She's a Lovemaker", un de ses titres les plus connus de l'époque. Pièce rare il y a peu si l'on ne considère pas un pauvre bootleg paru durant les années 90, l'opus est aujourd'hui réédité par le label Truth & Soul
Non content d'être devenu un gage de qualité en matière de soul/funk contemporaine, Truth & Soul - à l'instar de ses homologues de Now Again - s'attaque désormais aux vieilleries, et s'en va dénicher quelques perles injustement oubliées. Dans son collimateur cette fois, les Ghetto Brothers: un gang multi-racial new yorkais des années 70 qui, au delà de s'être fait connaitre comme un des plus sages, conscients et politisés de la ville, s'appliquait à ce que chaque communauté représentée retrouve un peu de ses influences dans sa musique, source réelle d'ondes positives à l'heure ou le South Bronx pliait sous le poids de la violence.
Il n'y a bien qu'au bout d'une course longue de 43 ans qu'un artiste peut être capable à ce point de laisser opérer toute sa magie. Le constat se vérifiait déjà il y a trois ans à la sortie de "My World", il est désormais définitivement écrit dans le marbre à l'écoute de "Faithful Man", un énième album pour lequel Lee Fields s'entoure une nouvelle fois des meilleurs musiciens du genre, déjà aux crédits des oeuvres récentes d'Aloe Blacc, Adele, El Michels Affair, Ghostface Killah ou Jay-Z.