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Depuis deux ans maintenant, la série ”Le Podium” innove et élabore de beaux objets au service de groupes anonymes. Ces vinyls élégants limités à 300 exemplaires s’arrachent, et offrent une visibilité inattendue à de jeunes formations hexagonales. Derrière cet audacieux projet, Benoit Trégouet, l’un des

blind180Ep (Third Side) 04/06/2012

Après le très bel EP de Mungo Park, la série ''Le Podium'' s'agrandit avec Blind Digital Citizen. Toujours vouée à faire découvrir un jeune groupe émergent, cette nouvelle galette va encore un peu plus loin dans l'exploration des nouveaux horizons musicaux. Assurément, cette formation divisera. OVNI de génie pour les uns, étrangeté kitsch pour les autres, le combo originaire de Maubeuge dévoile une identité encore jamais entendue chez nous.

mungo180Ep (Third Side Records) 21/11/2011 Indie

Tous plus ou moins inspirés, ils sont quelques-uns à avoir bien compris que la pop devait parfois aller se frotter à d'autres contextes musicaux pour trouver de quoi rebondir, et user le plus efficacement possible de tous ses arguments. Dirty Projectors ou Animal Collective, bien que tous deux aient abordé les choses d'un angle différent, ont ainsi tenté avec brio de mettre en danger un pendant du rock qui tendait trop souvent à se reposer sur ses doux et confortables lauriers anglais. Quintet aux origines réparties entre le Canada, les Etats Unis, le Cameroun et la France, Mungo Park mériterait amplement d'être le prochain sur la liste

troy180Album (Third Side) 13/09/2010 Pop lo-fi

Il va falloir que tout le monde l'admette enfin: Troy Von Balthazar n'est plus seulement "le chanteur de", mais chanteur tout court. C'est en tous les cas ce que "How To Live On Nothing", ce deuxième et nouvel album, impose comme une évidence. En effet, en 2005, après avoir vanté les mérites du rock mélancolique et bruitiste de Chokebore durant plus d'une décennie, l'Hawaïen créait la surprise via le contraste quand il s'affichait seul (ou presque) pour servir un répertoire lo-fi, léger, sensible et naïf qu'il avait commencé à gratouiller sur la guitare de son ami Leonard Cohen. Seulement, la tentative aurait pu tourner à la courte plaisanterie si un vrai talent de songwritter ne se cachait pas derrière chacun des morceaux

Sweat Symphony[Album] 16/02/2009 (Third Side/Discograph) Quand Lionel Flairs rentre d'Angleterre, après quelques années à mariner dans la culture lad londonienne, il rapporte dans ses bagages un accent gouailleur à faire pâlir d'envie Mike Skinner de The Streets ou Eddie Argos d'Art Brut. Au lieu de le ranger au fond d'un tiroir, le bassiste consacre ses rudiments d'anglais à la musique de studio. Et voilà "Sweat Symphony", premier album ambitieux, personnel, faute d'être parfait. L'instrument de Flairs s'y fait discret et laisse place à un disco rock jubilatoire et coloré, difficile à classer mais facile à danser. Des basses aux synthés, des beats aux guitares, Flairs a tout fait tout seul.