Si The Gary n'est pas né de la dernière pluie, il semble que "Remains" voit le groupe franchir un cap qui ne fait que l'imposer un peu plus parmi les valeurs sûres de l'indie américain. Fraîchement arrivé chez Sickroom Records, label de Chicago dont la réputation et le flair ne sont plus à faire, le trio affiche en dix titres une assurance, une cohésion, et donc une maîtrise qui ne laissent aucun doute sur sa maturité, celle qui lui offre une justesse souvent enviée et espérée par les plus jeunes formations. Illustration tout au long de ce quatrième album ou les trois portent chacun à bout de bras la responsabilité de l'oeuvre