The Hotelier – ‘Home, Like No Place Is There’
Album / Tiny Engines / 25.02.2014 Émo rock...
Album / Tiny Engines / 25.02.2014 Émo rock...
Depuis maintenant dix ans, et pour ses fans de la première heure, à chaque nouvel album de Jimmy Eat World la même rengaine. Remarquable de spontanéité, brillant mélodiste jusqu'à l'excellent "Bleed American" en 2001, le groupe de Jim Adkins laissait entrevoir ses premiers signes de faiblesse sur "Futures" pour finalement courber l'échine, tomber au plus bas à l'occasion de "Invented" - son dernier album en date - et ne plus jamais se dépatouiller du formatage dans lequel il s'est laissé piéger.
On avait laissé Jimmy Eat World en 2010 sur un très décevant "Invented". Il va donc falloir que le groupe mette les bouchées doubles s'il espère reconquérir son public, plus habitué jusque-là à des hymnes rock énergiques qu'à de pâles ballades.
Tout au long de "Invented", le message que Jimmy Eat World adresse à ses plus vieux fans est on ne peut plus clair: attendre de lui qu'il revienne au niveau qui était le sien du temps de "Clarity" ou de "Bleed American" relève plus que jamais de l'utopie. En effet, chaque disque paru jusque là, même si l'accalmie générale s'imposait progressivement, contenait toujours assez de tubes aussi énergiques que mélodiques pour rappeler qu'il fut l'un des précurseurs de cet émo pop désormais plagié et pillé par le moindre boutonneux débarqué sur le tard.
Dans la parfaite continuité de "Bleed American"...