Comme il y a deux ans à l'occasion de la sortie de l'excellent "That's How We Burn", Jaill vient sonner l'heure estivales avec "Traps", un nouvel album aussi humble que les conditions dans lesquelles il a vu le jour furent rudimentaires. Alignant une grosse dizaine de morceaux pop psyché légers, aux mélodies moroses et à l'humour adolescent tout droit hérité des origines anglaises de son frontman, il s'inscrit plus que jamais dans la continuité. Ainsi, le trio s'installe pour de bon dans ce qu'il sait faire de mieux
On assiste à l'éclosion d'une nouvelle génération de musiciens qui, à défaut d'avoir beaucoup de choses à raconter, possèdent un certain talent pour nous balancer à la tronche quelques brûlots rock n'roll hérités des longues heures passées à dépoussiérer la discothèque de leurs ainés. Ces derniers mois, notamment chez Sub Pop, les exemples n'ont pas manqué, et Jaill, tout droit venu de Milwaukee, vient logiquement s'y ajouter.