Album / Crammed Discs / 15.10.2021 Avant rock
L’histoire du groupe encensé par Pitchfork, on commence à connaître. Celle qu’on connaît moins, c’est celle d’un groupe qui, en plus de collaborer avec, a fait pleurer l’émouvant Bon Iver. En une phrase, la messe pourrait être dite. Ce serait ignorer la curiosité insatiable de Megafaun pour les émanations musicales contemporaines.
Bière, frites et moules... Voilà à quoi se résume encore trop souvent la Belgique chez le commun des mortels. À ces stéréotypes s'ajoutent, chez les oreilles musicales, la classe de dEus, le charisme de Ghinzu, la douceur de Girls In Hawaii, et l'esprit festif de Soulwax. Mais, réputés aussi pour leur humour, ne manquait plus à nos voisins Belges qu'un groupe totalement décalé, un peu dingue et définitivement original, capable d'ajouter en un coup à l'arc les cordes du plaisir, de la danse, et d'une joie de vivre en tous points communicative.
Actif depuis la fin des années 60, l’orchestre congolais Konono n°1 n’a cependant été révélé sur la scène internationale qu’en 2005, à l’occasion de la sortie du premier volet de la série "Congotronics" réalisée par le belge Vincent Kenis (notamment producteur du premier album de Zap Mama), qui s’est immédiatement élevé au rang de référence incontournable de la world music. Après plus de quarante ans passés à jouer de la musique pour le seul plaisir qu’elle procure, Konono n°1 a ainsi connu un engouement planétaire, relayé par la presse mondiale la plus pointue et les plus grands artistes internationaux contemporains
les Balkan Beat Box peinent donc à convaincre dans leur volonté de mettre au goût du jour des musiques acoustiques chargées d'histoire.
Une harmonieuse sensation de sagesse et de sérénité