Ces derniers mois, on n'aura cessé de flipper pour les Beastie Boys dont le sort ne tenait plus que jamais qu'à un fil, autrement dit à la santé d'un Adam Yauch faisant face au cancer, sans autre choix que de prendre le temps nécessaire pour remporter son difficile combat. Car il ne faut pas se leurrer: si l'issue de tout cela n'avait pas été si heureuse, nous n'aurions peut-être jamais revu l'inséparable crew, ni même entendu ce "Hot Sauce Committee Part 2" pourtant terminé bien avant que le mauvais sort ne tombe sur le trio. On sait maintenant à quel point cela aurait été dommage.
On a beau ne plus attendre de surprises de la part de Cypress Hill, un nouvel album de ce super groupe californien passe rarement inaperçu. Six ans après "Till Death Do Us Apart", alors qu’on espérait un regain de fraîcheur, la réalité est malheureusement bien différente.
1991: Massive Attack transforme en coup de maître son premier essai. "Blue Lines" et ses neuf titres intemporels signent l'avènement d'un genre nouveau, le Trip-Hop, croisement hybride et casse-gueule par excellence, responsable du meilleur comme du pire dans la décennie qui suivit.
Snoop Dogg nous avait bluffé en 2008, lorsqu'avec «Ego Trippin», il nous avait rappelé quel artiste surprenant il était. Faisant preuve d'une ouverture et d'une audace que l'on n'attendait pas de sa part, il signait un de ses meilleurs albums depuis bien longtemps. Mais fera-t-il preuve encore une fois d'une telle créativité, à l'heure où débarque dans nos bacs «Malice N Wonderland»?
Un conseil: faire abstraction de la médiocrité ambiante pour encore plus apprécier un "Dystopia" beaucoup plus méritant
Il aura certainement fallu beaucoup de travail pour que cet album n'ait d'équivalent aujourd'hui que le pire des années 80
Avec leur air d'Américains conservateurs des siècles passés, The Decemberists sont finalement au-dessus du lot et pensent bien plus loin que la majorité des groupes de sa génération