Le Born Ruffians originel sort un nouvel album. Extraits.
Depuis dix ans, Born Ruffians n'a cessé de tâter différents terrains pop, a connu des départs puis des retours. C'est donc avec son line up d'origine qu'il sort 'Uncle, Duke & The Chief'
Depuis dix ans, Born Ruffians n'a cessé de tâter différents terrains pop, a connu des départs puis des retours. C'est donc avec son line up d'origine qu'il sort 'Uncle, Duke & The Chief'
Si, à première écoute, on peut supposer que les compositions de "Birthmarks" n’ont rien d’exceptionnellement originales, que les mélodies sont parfois convenues, que le chant est parfois trop sophistiqué, qu’il n’est pas à la hauteur de l’impeccable album solo de Luke Lalonde sorti il y a quelques semaines, il faut reconnaître tout de même que, dès la deuxième, le troisième album des canadiens de Born Ruffians finit par convaincre. D’abord parce ce que le trio, anciennement signé chez Warp, n’a rien perdu de sa fougue post-ado, mais surtout parce qu’il continue de prendre l’auditeur à rebrousse-poil.
Etonnant qu'un groupe revendiquant Franz Ferdinand comme influence majeure ait pu trouver refuge sur Warp. D'autant que contrairement à leur nom, les Born Ruffians sont plutôt de gentils garçons, et ce deuxième album ne nous fera pas affirmer le contraire. Bien loin des expérimentations d'Aphex Twin, de PVT ou de Battles, "Say It" contribue plutôt en effet à fournir la longue liste des groupes de rock-indé dont les tubes accompagnent les amourettes d'été.