Il aura fallu quatre ans pour que le successeur de ''Tarot Sport'' daigne venir jusqu'à nous: un laps de temps synonyme d'éternité à l'ère de l'immediateté. Comme un clin d'oeil, il porte le nom de ''Slow Focus'', signe que Fuck Buttons détient seul les clés de sa chronologie. Aussi, il semblait évident que l'investissement du duo dans la cérémonie des Jeux Olympiques de Londres lui offrirait une stature suffisamment imposante pour qu'il puisse désormais se passer de producteur. Exit donc Andrew Weatherall, cet album a été forgé à quatre mains et démontre une nouvelle fois à quel point les anglais maitrisent leur signature
À l'heure où l'automne pointe le bout de son nez, l'arrivée d'un nouveau Deerhoof tombe à point nommé pour prolonger un peu nos envies de dilettante. Comme nous, les Californiens se soumettent sans lutter à leurs caprices, et suivent les directions qui leur semblent les plus propices au divertissement le plus jouissif. "Breakup Song" porte ainsi très bien son nom.
Les amis de mes amis sont mes amis. La preuve, c'est en se rendant au vernissage de l'exposition de leur pote Sonny Kay que Cedric Bixler Zavala et Christian Eric Beaulieu font connaissance en 2010, décident de jouer ensemble en acoustique avant d'élargir le line up en invitant Mike Watt à la basse et Rachel Fannan au chant. Vous en conviendrez, rien de bien original jusque là, les prémices d'Anywhere ressemblant plus ou moins à ceux de millions d'autres groupes. A la différence qu'on a ici affaire à un quatuor pour le moins expérimenté
Si vous connaissez Bryan Adams, ou pire, si vous connaissez quelqu’un qui aime Bryan Adams et qui, pour se justifier et s’acquitter d’une éventuelle honte, s’exclame "Ben quoi, il était bon en son temps!", alors vous aurez de quoi alimenter votre réflexion avec "Spine Hits" de Sleepy Sun.