Young Harts, Nasty Joe, Beach Bugs, Venil… Trouvailles de la France d’en bas

Young Harts, Nasty Joe, Beach Bugs, Venil… Trouvailles de la France d’en bas

En complément de notre article encyclopédique retraçant plus de 20 ans de rock made in France par le biais de plusieurs playlists (voir ici), Mowno vous sert sur un plateau de nouvelles trouvailles issues de la scène hexagonale la plus underground. En voici une nouvelle salve.

YOUNG HARTS – All I Got

Young Harts est du genre régulier. Après un premier Ep en 2017, puis un premier album deux ans plus tard, les quatre clermontois poursuivent leur route avec talent et authenticité, comme en atteste All I Got, une suite à la fois logique et plus aboutie encore si on en croit sa haute teneur en tubes (1+1=11, Appearances, Climbing parmi d’autres). Tout en papillonnant constamment entre punk, post hardcore et power pop, le groupe convainc en mettant généreusement sur la table tout ce qu’il a, histoire de se faire définitivement sa place parmi les incontournables du genre ici dans l’Hexagone.

NASTY JOE – Deep Side of Happiness

Nouvelle preuve de la vitalité du rock bordelais, Nasty Joe – formé depuis 2017 – débarque avec un nouvel Ep qui fait suite à une tournée française d’une trentaine de dates. Le temps de ses six titres, Deep Side of Happiness convoque tout ce qui se fait de mieux dans le genre en ce moment, sans pour autant tourner le dos aux références passées. Ce sont donc les ombres de Shame, Fontaines DC, Idles, Television et Arctic Monkeys qui planent ici au dessus de compositions sombres, nourries d’une énergie noise, et de mélodies pop mélancoliques.

BEACH BUGS – Beach Bugs

Quelques expériences à plusieurs au pays de la porcelaine, et voici que les trois lascars de Beach Bugs partagent leurs envies d’ambiances surf 60’s, de revival garage, voire de doo-wop. Un premier Ep sort en 2019 et le groupe voit du pays, et va même au-delà. Un an plus tard, il enregistre un premier album éponyme enrobé d’influences punk 70’s plus évidentes, comme pour affuter ses mélodies et rendre ses refrains plus accrocheurs.

VENIL – My Fears Are Not Strong Enough to Save Me

Venil se moque des étiquettes qu’on pourrait coller à sa musique. Et pour cause, il n’en a pas. En effet, les bayonnais préfèrent amplement parler des émotions qui s’en dégage, plutôt qu’en termes de genre musical. C’est tout le concept ambitieux de leur premier album My Fears Are Not Strong Enough to Save Me. Inspiré par le deuil de notre monde perdu, il est question de mélancolie, de tristesse et de colère tout au long de ses neuf titres.

PLAYLIST


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