
14 Mar 24 W!zard poursuit sa fulgurante ascension avec un premier album
Qui s’intéresse de près ou de loin à la scène post-punk-noise française a forcément déjà croisé la route de W!zard, trio bordelais qui laisse des traces indélébiles dans les mémoires dès lors qu’on s’est pris sa rage et son énergie débordante au visage. Depuis un premier Ep, Definitively Unfinished, sorti en 2021, le groupe n’a cessé de cimenter sa réputation grandissante, à la fois au sein des médias spécialisés que des groupes dont il a pu croiser la route, de Metz à Birds In Row en passant par DITZ ou The Psychotic Monks. Récompensé récemment par une sélection pour le FAIR, programme d’accompagnement national, W!zard a surtout passé ces derniers mois à peaufiner un premier album enregistré chez Amaury Sauvé et dont la sortie est prévue le 12 avril chez A Tant Rêver du Roi (précommande en suivant ce lien)
Déjà assuré de figurer dans notre top de fin d’année (on l’a déjà écouté, ndlr), Not Good Enough dévoilait début février un premier extrait, Jack Is a Sociopath, inspiré du film God Bless America, qui fait l’apologie de la haine montante d’un personnage exaspéré par le monde et son évolution vers l’aliénation. Aujourd’hui, le groupe clippe Stupid Cunt In The Mall, un deuxième aperçu qui marque un virage stylistique important en mariant un rock urgent à une electro dark, le tout saupoudré de refrains pop et dansants. De quoi rassembler les fans de Crack Cloud, Model/Actriz et… Justice.
‘Pour cette vidéo, on a voulu aller un peu dans l’absurde, presque le comique, et tenter des choses un peu différentes de ce qu’on avait déjà fait par le passé. C’est Pierre Boyer (qui travaille entre autres avec le collectif Hotu) qui l’a entièrement réalisée. On a juste évoqué quelques pistes lors d’une brève écriture de scénario, comme celle de la partie de foot : on voulait mettre en avant cette envie de compétition absurde d’un personnage complètement égocentrique, qui dégénère dans une violence complètement gratuite. Le tout avec des poupées type Barbie & Ken qui font des apparitions, pour rappeler la superficialité plastique de ce personnage hors de la réalité mais terriblement dangereux. On a finalement suivi le sens premier du morceau : un défoulement de haine, de différents personnages tous imbus de leurs personnes, dans un monde où on est tous un peu l’idiot de quelqu’un’ explique le trio. À découvrir ci-dessous en avant-première.
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