Meule, Foncedalle, Do It Later, Panic Monster… Trouvailles de la France d’en bas

En complément de notre article encyclopédique retraçant plus de 20 ans de rock made in France par le biais de plusieurs playlists (voir ici), Mowno vous sert sur un plateau de nouvelles trouvailles issues de la scène hexagonale la plus underground. En voici une nouvelle salve.

Les tourangeaux de Meule! apprécient particulièrement la musique répétitive, et s’inspirent d’ainés comme CAN, Battles, ou Animal Collective pour pondre six titres en guise de premier album au cours duquel synthés modulaires, guitare et deux batteries s’emmêlent pour le bien d’une musique kaléidoscopique et intense. Disponible via le label vendomois Figures Libres.

Les lyonnais de Foncedalle livrent un premier EP ou la pop se laisse de nouveau habiter par des velléités dansantes sans pour autant tomber dans la ringardise, même si le ravin n’est jamais très loin. Tel un enfant des années 80-90 en Angleterre, le groupe s’applique sans plus de prétention à écrire des mélodies festives. Et à entendre nos cervicales couiner, il faut croire que ça fonctionne.

Vous ne connaissez pas leur nom, mais vous avez sûrement déjà vu leurs têtes. Do It Later n’est autre qu’un nouveau groupe parisiano-rennais formé par des membres de Mermonte, Totorro et Burst One’s Side. A la fois math rock, punk mélodique et émo, le quatuor livre deux titres en avant-goût d’un premier Ep à voir le jour début 2022.

Histoire de casser sa routine d’insatiable punk rocker, Olivier Portnoi (Dead Pop Club, Maladroit…) a décidé de se délester de son ampli pour se tourner vers l’acoustique. Une expérience nouvelle qu’il a immortalisé durant le confinement, avec l’aide discrète de Forest Pooky, en donnant vie à un premier album de huit titres n’ayant jamais trouvé leur place dans le répertoire de ses groupes, dont une reprise de Fountains of Wayne. Sortez les skates en mousse !