Le Festival Teriaki dévoile les noms de son édition 2017

Avec des systèmes simples et un débit mécanique aléatoire, Zimoun orchestre des galeries de sons aux allures de cathédrales bruitistes en faisant se tutoyer des objets issus de l’industrie courante.

Poésie bruitiste de cassettes dégradées, fragilité d’un beat-box suffocant, fantôme d’un banjo, souvenir de sirènes ou encore spectre d’un harmonium au service d’une transe brumeuse et nostalgique.

Le coupé-décalé foutraque de FGTPÀP est un trauma en soit. Ce tropico-super-groupe impose le limbo partout où il pose ses palmiers gonflables.

Prêcheur du bon beat et de la track juste, ce Disk-Jokey issue de la scène alternative nantaise nous fera l’honneur d’invoquer transpiration et une bonne humeur certifiée 100% Teriaki!

C’est suite à sa confrontation avec un tableau antidaté de Malévitch, ‘Les Deux Soeurs’, que Perrine Bailleux a eut envie d’un retour à ses premiers amours électro-minimalistes.

À la fois austère et luxuriante, la musique nerveuse et lyrique de Grand Parc semble habitée d’une nostalgie presque fraîche, d’une envie d’innover doucement.

Projet musical et collectif multiforme tissant des liens inattendus entre artisanat, art guérisseur et pictural, en dessinant une carte entre l’Equateur et l’Europe.

Le ‘King of Keyboard’, claviériste de Omar Souleyman durant plus de 20 ans, débarque avec ses deux synthés Korg pour un live aux sonorités électro-orientales insufflant une nouvelle vie à la dabke folklorique kurde.

Des images grises de zones industrielles, des chagrins racontés d’une voix blanche, une invitation à danser sur les ruines d’une guitare, de fûts désaccordés et d’un synthétiseur en fin de vie.

Avec des racines clairement plantées dans l’art-punk le plus américain, ces anglais arrivent à braver leur insularité tout en puisant dans leur héritage européen.

Entre autoroute kraut et fièvre techno, la nature analogique de la musique de Torb est un argument. De rack en patch, ils égrènent clap et snare, tels des Petits-Poucets guidant l’auditeur vers la transe.

Voici un planétarium lo-fi et poétique proposé par Gregaldur et Olivier Gonnet. Proposant une prouesse DIY et l’émerveillement dans l’instant, ce projet ravira les petits comme les grands.

Cette année, La Racle proposera la création de visuels chaque jour avec le public. Un choix dans sa ligne de conduite à la fois pédagogique et DIY. Des visuels à sérigraphier soi-même, une chance à ne pas manquer !

Des riffs virtuoses volés à un western spaghetti tourné au Caire, une rythmique souple comme un guépard, des guitares qui vous aspergent de réverbération à ressort, le tout sur un couché de soleil infini.

Voici venu le temps de la mue pour Quadrupède. Les voyelles sont tombées, place à QDRPD pour faire résonner ses morceaux les plus épiquement dansants, aux textures assumées synthétiques.

Flibustier virtuose qui a écumé les scènes des 5 continents sous le nom de Monotonix. Le maître a su s’entourer d’une formation minimaliste mais solide, taillée pour la bataille en live.

Somaticae + C_C + vidéo-feedback = OMAR DI BONGO, ou le monstre le mieux gardé des enfers technoïdes de l’hexagone.

De la transe à l’essence profondément nihiliste… Détruire, malmener, saturer, hacher, liquéfier… Tout cela  pour mieux danser…

Des claviers-jouets remplacent l’artillerie analogique et le PC est troqué contre un banc de montage ciné 16 mm. Holy Fuck mêle l’exploration sonore à la danse chaleureuse, façon Battles ou PVT.

Tout d’abord la présence d’une harpe intrigue, puis se fait entendre la rouille des fûts et cordes qui cognent toujours plus intensément. Démarre alors un folklore nouveau.

« Trois petits chats qui font de la musique qui ronronne ». On imagine alors de longues plages sonores aux airs de fin d’après-midi construites autour de synthés, boites à rythmes et bidouilles électro.

Une musique au touché japonisant, aux gimmicks directement plongés dans les eaux de la Vallée du Vent. Mont Analogue est un arbre synthétique ou on aime se balancer et se perdre…

Les pièces que Tanguy Clerc réalise sont des installations traitant de la question du son dans les arts visuels. Son travail se rattache fortement aux arts cinématographiques, vidéographiques et musicaux.

Ce collectif de musiciens propose un véritable studio portatif basé sur une graveuse de vinyle datant des années 1940. La création est spontanée, les instruments rudimentaires et la production DIY!

Plusieurs pièces conçues de moteurs mécaniques métalliques aux vertus musicales s’adapteront à l’activité ambiante. Un résultat unique et réverbéré, entre musique concrète et techno indus.

Des sonorités aquatiques enveloppent doucement d’auditeur, un cocon se tisse au rythme de percussions naïves… Un projet fasciné par une musique pop pour gentil monstre.
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Des horizons fantastiques se dévoilent et se développent notes après notes. De câble en câble, l’auditeur se perd et se retrouve dans un cocon toujours plus doux, toujours plus loin, vers des rivages démesurés.

Un folklore luxuriant et naïf prend vie devant les spectateurs, les instruments traditionnels tutoyant une artillerie de synthétiseurs rétro-futuristes.

Un shruti Made In India. Des chants d’oiseaux Made In E.U. Des micros, moteurs et instruments électroniques Made In China. Des sculptures sonores, une scéno et un musicien Made In France.

Passionné de bidouille et de détournement, Le Haum prépare en secret mais promet toujours ludisme et singularité à son programme !

Cette année, La Racle proposera la création de visuels chaque jour avec le public. Un choix dans sa ligne de conduite à la fois pédagogique et DIY. Des visuels à sérigraphier soi-même, une chance à ne pas manquer !

Lorsqu’il ne porte pas le masque à gaz et le détecteur à métaux de son alter-ego Feromil, Aurélien Leroy exporte tous azimuts son amour pour les matériaux bruts et les sons industriels.