08 Juin 21 Adrien Durand remet le couvert et se questionne sur fond de musique des années 90
Même format, même méthode… Après Je n’aime que la musique triste, Adrien Durand récidive avec Je suis un loser baby : 17 textes, courts, bruts, écrits ces derniers mois au fil de l’eau, et constituant une nouvelle expérience sur la mémoire et nos attachements collectifs à la musique et l’Art.
L’intéressé précise : ‘Ces derniers mois, je ne me suis jamais autant demandé ce que voulait dire ‘réussir dans la vie’. Comment fait-on, quand on a été comme moi bercé par une certaine mythologie de la lose et les illusions de la contre-culture, pour évoluer dans le monde actuel obsédé par la réussite et le marketing de soi-même ? Pourquoi est-ce qu’on est autant attaché à certains artistes au point d’en faire des phares et des leaders dans notre vie ? Pourquoi est-ce que je cherche encore à 38 ans des éléments de réponse à mes questionnements existentiels dans des chansons pop et des vieux films ?‘
L’auteur a ainsi remonté le fil de sa mémoire et de sa culture (musicale mais aussi artistique et cinématographique) pour se confronter à ces questions. Et en finir, peut-être avec la nostalgie, les slackers, les arrivistes, l’obsession de la réussite, l’auto-sabotage, l’auto-analyse, l’auto-fiction…ou pas. Au fil de cette grosse centaine de pages, on croise des clochards et des héritiers, des chanteurs de neo-metal et des cannibales, des rats et des boxeurs, Cat Power et Fugazi, Kurt Cobain et Bret Easton Ellis, Paul Schrader et Evan Dando, Dinosaur Jr. et Swans, Vincent Gallo et Courtney Love, du jazz éthiopien et les poubelles du Chelsea Hotel… Et bien d’autres choses encore…
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