White Fence – ‘For The Recently Found Innocent’

White Fence – ‘For The Recently Found Innocent’

Album / Drag City / 22.07.2014
Pop psyché garage

Si le revival garage afflue par vagues successives depuis de longs mois maintenant avec plus ou moins d’indifférence en retour, la scène compte quelques personnages devant lesquels il est difficile de ne pas s’incliner. Parmi eux, Ty Segall, John Dwyer (Thee Oh Sees) et Tim Presley, un poil moins en vue mais tout aussi productif. Cerveau de White Fence depuis quatre ans, le bonhomme défend bec et ongles son approche d’un genre qu’il aime baigner d’une couleur néo psyché, de la classe chère à la pop anglaise des années 60, et d’une coolitude toute californienne. Enième illustration avec ‘For The Recently Found Innocent’: un nouvel opus qui fait suite à ‘Cyclops Reap’ paru l’an passé et qui, comparé à celui-ci, ne propose rien de très original. Peu importe qu’il sonne parfois comme The Zombies, The Byrds, The Who ou The Kinks, Presley déroule une nouvelle fois tout son talent d’écriture, souvent déconcertant de naturel (‘Anger! Who Keeps You Under?’, ‘Goodbye Law’, ‘Raven On White Cadillac’), éclatant même à certains moments, surtout quand il y va de refrains gribouillés dans le but qu’ils ne ressortent jamais des têtes (‘Like That’, ‘Wolf Gets Red Faced’, ‘Arrow Man’). Pour l’aider à signer son oeuvre la plus accessible à ce jour, Tim Presley peut ici compter sur Ty Segall, derrière les fûts comme aux manettes, expliquant peut être les nombreuses similitudes avec lui décelées tout au long de ces quatorze titres composant, non pas un album véritablement indispensable, mais une pièce toute aussi honnête que les précédentes.

‘Like That’, ‘Wolf Gets Red Faced’, ‘Arrow Man’


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