19 Mar 12 The Wedding Present – « Valentina »
Album
(Scopitones)
19/03/2012
Pop
1985, Retour Vers Le Futur sort au cinéma. Ses héros, Marty McFly et Emmett Brown (le Doc), se perdent dans divers paradoxes temporels provoqués par leurs différents voyages. A bord d’une voiture devenue mythique, la Delorean, les deux protagonistes n’auront de cesse de repousser les lois de la physique. Coïncidence ou non, 1985 est également l’année où se forme The Wedding Present.
Depuis les anglais ont fait du chemin, sans jamais abandonner le point d’origine. C’est pourquoi, vingt-cinq ans après leur premier album « George Best », ils reviennent – consciemment ou non – vers le son noisy qui a fait leur réputation. Problème, si hier on y croyait, aujourd’hui ces intentions se figent dans le grotesque. Malgré son dynamisme et son intérêt pour les guitares saturées, l’album n’est pas tout à fait à la hauteur des ses ambitions. Aride et abscons, tout y est comme en 1987. Un peu trop comme en 1987 peut-être. Comme si The Wedding Present avait du mal à s’extraire de cet album qui l’a mené à la reconnaissance il y a 25 ans. Souvenez-vous, « George Best » était une sorte de centrifugeuse post-rock, un album capable en un instant d’accélérer le rythme d’un morceau pour lui offrir une toute nouvelle direction.
A l’époque, s’il y avait un groupe de rock que l’on voyait mal s’écrouler, c’était bien The Wedding Present. Pourtant l’alchimie et la magie nerveuse semblent avoir disparues. En partie instrumental, « Valentina » manque de fraicheur et accumule de sérieux signes de fatigue. Pire, en se lançant dans des solos au souffle long, il n’est que l’écho d’albums qui ont déjà été composé. Tout est beau en soi, mais on reste extérieur à ce genre de tentative purement esthétique. N’est pas Sonic Youth qui veut. The Wedding Present aurait pu faire de son jeu de guitare un atout, mais il n’en a sans doute pas ou plus les capacités.
En écoute
nenesse
Posted at 22:21h, 08 avrilMalheureusement vous avez raison sur le fait que les Weddoes ne sont plu mais Valentina est très loin des trois premiers albums (quatre en comptant Tommy), la guitare est ici mollassone. C’est mou, la volonté de vouloir être trop mélodique supprime la caractéristique des wedding present 90’s : jouer le plus vite possible.
Après le sublissime Seamonsters les weddoes s’enfoncent (les hit parade sont encore dans la lignée) pour ne plus jamais remonter. Gedge veillit et devient trop sage