
22 Sep 09 The Flare-Up – “Whip’Em Hard, Whip’Em Good”
Album
(Criminal)
21/09/2009
Rock – punk – garage
Le premier album de The Flare-Up n’avait pas suffi au groupe, ni à sa musique, pour espérer s’aventurer régulièrement au-delà des frontières suédoises. Il aura donc fallu attendre que Nicke Andersson, grand fan du combo et membre des éminents Hellacopters, les invite en ouverture du concert de son nouveau projet Cold Ethyl pour que le déclic se produise. En effet, le groupe a fait si forte impression ce soir-là que le bonhomme les signe sur son label Criminal Records, leur ouvrant par la même occasion les portes du label allemand TV Eye et d’une distribution européenne. Alors dans le grand bain, The Flare-Up n’avait plus qu’à composer un deuxième album à la hauteur des espoirs placé en lui. Chose faite avec ce “Whip’Em Hard, Whip’Em Good”, si réussi qu’il en est devenu le principal cheval de bataille de musiciens jusqu’alors partagés entre Soffy O, The Assassinations, Beat Bandit, The Stray Parade, Franklin Lakes et Last Days Of April… Eh oui, plus que jamais, la scène suédoise est convergente et assure ainsi d’accoucher de nouveaux représentants expérimentés. D’autant que The Flare-Up s’inscrit dans la lignée du patrimoine rock du pays, son détonant mélange de rock, de garage sixties, de punk et de heavy metal des 70’s rappelant The Hellacopters, mais surtout The Hives (“To Kill a Puerto Rican”), pour ne citer que ceux-là dans un créneau où les références ne manquent pas. Ainsi, pas de doute que la valeur ajoutée de ces cinq mecs de Stockholm va rameuter plusieurs générations de rockeurs prêtes à jouer des cervicales sur les brûlots électriques que renferme ce disque. Alors, difficile de rester indifférent aux riffs de “Put It In a Letter” et “Kid Avenger”, aux mélodies aiguisées de “Vicious Seeds”, “The Rudes” et “All Them Pretty Dolls”, y compris quand le groupe lève le pied sur la ballade du titre éponyme. Tout ça pour dire que le rock suédois se porte plutôt bien, merci.
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