26 Fév 07 Last Days Of April – « Might As Well Live »
[Album]
26/02/2007
(Bad Taste/Nocturne)
Ça fait maintenant dix ans que Last Days Of April opère sur le circuit rock. Il a donc déjà connu pas mal d’évolutions, a débuté en plein essor émo, a lui aussi succombé aux charmes de la pop, est passé par un projet solo (le « Pale As Milk » de Karl Larsson, la tête pensante du combo), que d’expériences qui en ont fait une entité plus mature.
Avec « Might As Well Live », leur nouvel opus, les Suédois trouvent maintenant le juste milieu, entre rock pour adolescents attardés et pop mainstream. Pour cela, ils se sont une nouvelle fois acoquinés au producteur Pelle Gunnerfeldt (The Hives, Sahara Hotnights…) qui ne s’est pas fait prier pour souligner un retour des guitares amplifiées, et un son live primordial, dont l’absence aurait sans aucun doute plongé ce disque dans la stricte banalité, bien que Last Days Of April ne soit pas composé d’amateurs (Mathias Olden officie dans Logh, Fredrik Granberg tient les baguettes de Randy). Si la référence Nada Surf (volontaire ou non) a souvent été citée parmi les influences du groupe, elle est cette fois encore plus criante, notamment sur le single « Who’s On The Phone? » (encore plus sur « Great White’s Jaws ») ou Larsson « maltraite » sa six cordes comme il ne l’a jamais fait ces dernières années. Mais s’arrêter à ce retour au rock (« Hanging Fish ») serait injuste et réducteur tant la part belle faite aux mélodies, et à la mélancolie, est aussi un des points forts de ce « Might As Well Live ». « Lost And Found », titre d’ouverture, va dans ce sens, même si on a souvent l’impression, comme ici, que chaque morceau peine à vraiment à décoller. Mais Last Days Of April va chercher le contraste ailleurs, en ne tournant pas le dos à la pop pour autant, celle qui ponctue ce tracklisting de titres beaucoup plus doux (« I Wish That You Would Mean A Lot Less To Me ») pour une agréable impression finale d’habileté et d’oeuvre bien ciselée. Pas plus
En écouteWho’s On The Phone?
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