01 Nov 07 Desoto Jones – « Aurora »
[Album]
01/11/2007
(Deep Elm/Import)
Des nombreux groupes de rock que les Etats Unis peuvent cacher sans qu’eux-mêmes ne soupçonnent leur présence, Deep Elm parvient souvent à dénicher le bon. C’est une nouvelle fois ce qu’il a fait en allant arracher Desoto Jones de son New Jersey natal il ne le regrettera pas, car à entendre « Aurora », tout premier album du combo, pas de doute qu’il ne manquera pas de faire un paquet d’émules.
Pas trop de mal ceci dit, quand on est de l’autre côté de l’Atlantique et qu’on revendique Jimmy Eat World, Saves The Day et Foo Fighters comme influences, trois grands pontes d’un rock mélodique devenu un véritable savoir faire là-bas. Sauf que Desoto Jones va encore plus loin, ou du moins, parvient avec une facilité déconcertante à puiser le meilleur de chacun de ses modèles pour accoucher d’un registre qui, à condition qu’on l’affectionne, se rapproche dangereusement de la perfection. Vous l’aurez compris, ce n’est pas l’originalité qu’il faudra venir chercher dans ce « Aurora », mais bien de véritables tubes rock lorgnant vers l’émo pour certains, post hardcore pour d’autres, ou les mélodies font mouche, les riffs vous lacèrent les tympans, et le chant va droit aux tripes (« Giant Magnets », « Sweet Sun », « Cap Gun », « Waiting »). Illustrer cela par une succession de titres reviendrait donc à imprimer l’intégralité du tracklisting. Notre bonne conscience nous poussera cependant à extirper du lot les hôtes de quelques-uns des refrains les plus efficaces de ce disque (« Don’t Fail Me », « Speed Dump », l’acoustique « Non Fiction » en hommage aux trois frères du groupe ayant perdu leur père pendant l’enregistrement de cet opus). Incontestablement, c’est de l’électricité qui coule dans les veines de la famille Staszewski, et qui transforme tout ce qu’elle touche en véritables pépites de rock. Un incontournable du genre, point barre
En écouteSpeed Bump
Achetez sur :
Pas de commentaire