En pole pour 2025 – 10 premiers albums qui pourraient marquer l’année

En pole pour 2025 – 10 premiers albums qui pourraient marquer l’année

Douze mois se présentent de nouveau à nous jusqu’aux prochains bilans traditionnels de fin d’année. Douze mois pendant lesquelles vont s’enchainer les sorties d’albums, certaines attendues et d’autres plus surprenantes. Pour ne pas tomber totalement des nues, Mowno a passé la scène rock émergente au peigne fin et a sélectionné une dizaine de groupes dont le premier album ne devrait logiquement pas laisser indifférent en 2025. On reparle dans un an.

SÉLECTION

MARUJA

Des premiers Eps devenus introuvables, des tournées à répétition sur tout le Vieux Continent, Maruja n’a plus qu’à passer la vitesse supérieure pour devenir l’un des groupes les plus excitants de ces prochains mois. Car sa réputation n’en finit plus de gonfler. Entre jazz cosmique, punk et harsh noise, le tout mêlé grâce à un sens inné de l’improvisation, les anglais de Manchester pourraient frapper un très grand coup cette année s’ils se décidaient enfin à sortir leur premier album.

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CHALK

Originaire de Belfast, Chalk mêle avec une efficacité redoutable le noise rock, le punk et la techno. Le trio s’est tout de suite fait remarquer de l’autre côté de la Manche grâce à Them, un premier single qui l’a naturellement amené jusque sur les scènes de festivals influents. Depuis, le groupe fait la démonstration de son obsession pour l’exploration et la compréhension de soi, tout en soulignant l’incroyable potentiel sur lequel il est assis. Une chose est sûre, son premier album ne laissera pas indifférent.

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MARATHON

Marathon est né à Amsterdam avec le post punk dans une main, et le shoegaze dans l’autre. Entre ces deux parenthèses musicales, le quintet manie l’énergie et l’émotion avec la plus grande habileté. Une formule simple mais efficace qui devrait être confirmée dès le printemps prochain avec un premier album intitulé Fading Image : un voyage appelé à plonger l’auditeur dans les complexités de l’existence moderne.

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THE 113

Ne cherchez pas The 113 (prononcé one thirteen) dans les bacs du rap français des années 2000. Non, ce groupe de Leeds s’inscrit à son tour dans la génération post punk actuelle. Sombre, viscéral et électrique, le registre du quatuor s’adresse à la fois aux moshpit kids qu’aux mélomanes timides, tous dans l’attente d’un premier album après qu’une poignée de singles leur ait déjà mis l’eau à la bouche.

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UGLY

Aussi insaisissables que Black Country New Road ou Caroline, les londoniens d’Ugly s’ajoutent à la liste encore trop courte des musiciens anglais avides de faire bouger les lignes. Singulier au possible, le groupe puise dans le post rock, l’indie rock et la musique des années 60 et 70 pour écrire une musique en mouvement constant. Ugly (qui n’en a que le nom) devrait logiquement montrer son potentiel au plus grand nombre cette année.

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NANCY & THE JAM FANCYS

C’est à 300 kilomètres au Sud de Sydney, dans la ville triste et ennuyeuse de Moruya, qu’est né Nancy & The Jam Fancys. Dans ses rangs, cinq mecs qui ont voulu échapper à l’ennui en rendant hommage au rock australien qui les a bercés, celui de Birdman ou Celibate Rifles entre autres. Un Ep en 2023, suivi de trois singles l’an dernier, laissent penser qu’un premier album devrait rejoindre notre discothèque cette année. On n’a pas fini d’avoir envie de cracher.

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LIFEGUARD

Lifeguard déroule un punk rock bruyant, énergique, viscéral et hypnotique, sans cesse en équilibre entre la mélodie et le chaos. Encore jeune, le trio de Chicago a déjà sorti Eps et singles pour le compte de l’éminent label Matador, certains enregistrés au Electrical Audio. On y entend Lifeguard aligner des chansons succinctes, accrocheuses et propulsives, taillées pour la scène. Peu de doute qu’on ait droit à un premier véritable album dès cette année.

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ENOLA GAY

Enola Gay, ça joue vite, ça joue fort, ça déménage violemment. Formé à Belfast en 2019, le groupe a non seulement déjà créé l’effervescence de l’autre côté de la Manche, mais en France également suite à plusieurs tournées remarquées. Quand elle parle de lui, la critique évoque le mariage polygame d’Aphex Twin et Fontaines DC avec Idles et Gilla Band. Avec déjà deux Eps incontournables et quelques singles à son actif, Enola Gay est le groupe à marquer à la culotte en 2025.

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L’OBJECTIF

Un nom français mais une provenance bel et bien anglaise : Leeds. L’Objectif, jeune groupe indie pop formé en 2017 et dont les membres n’ont pas encore passé la vingtaine, a déjà plusieurs singles et Eps en poche, dont un dernier co-produit par Ali Chant (Yard Act, Dry Cleaning…) et soutenu par un certain… Iggy Pop. De quoi laisser penser qu’un premier album devrait prochainement voir le jour, si l’inspiration de Saul Kane, principal songwriter de la formation, ne s’est pas brutalement évaporée.

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GRANDMAS HOUSE

Grandmas House est un groupe queer-punk féminin de Bristol qui ne se contente pas de seulement rallier les rangs de la scène post punk locale : se plonger dans sa musique abrasive, c’est aussi accepter de se faire lacérer à grands coups de riffs rapides et brulants, ou de se faire rabrouer par la voix rocailleuse de Yasmin Berndt qui, entre ironie et sarcasme, aborde autant l’anxiété sociale que les conséquences post-Brexit. Biberonné à Idles, Fontaines DC et The Slits, le quatuor sortira le 30 janvier un nouvel opus intitulé Slaughterhouse.

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PLAYLIST


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