10 groupes à ne pas manquer en 2025 au Dour Festival !

10 groupes à ne pas manquer en 2025 au Dour Festival !

Depuis plus de 30 ans, Dour est un point de rendez-vous entre toutes les scènes alternatives, où punks, raveurs, boom-bappeurs, métalleux et électrons libres posent ensemble leurs tentes dans un esprit de décibels et de découvertes. Festival mutant par excellence, il a toujours fait de la diversité son ADN, et de l’indépendance sa boussole. Seulement, ces dix dernières années, la programmation avait clairement penché du côté des machines. L’électro avait colonisé la plupart des scènes, portée par une génération avide de BPM, de drops violents et de nuits sans fin. Les musiques urbaines, elles aussi, s’étaient taillées la part du lion, reléguant le rock, le punk, le hardcore et le metal à une place de plus en plus confidentielle. Pour beaucoup, Dour semblait s’être détourné de ses racines bruitistes. Et pourtant. Depuis 2023, les guitares font leur retour en force. Pas en masse, non. Mais avec cohérence, et surtout avec ambition. Dour ne programme plus du rock pour remplir les cases, mais parce qu’il y croit encore. Parce qu’il sait qu’un bon concert noise, punk, post-hardcore ou post-punk peut retourner un public comme un DJ set techno à 4h du mat. Parce qu’il reste une forteresse pour celles et ceux qui veulent que ça cogne et que ça crie. En 2025 donc, on continue de danser, fort et longtemps dans l’antre de ce festival parmi les plus importants et emblématiques du Vieux Continent. Mais on recommence aussi à jouer des coudes. Mowno vous a sélectionné dix concerts à ne surtout pas manquer lors de cette nouvelle édition.

SÉLECTION

MARCEL
JEUDI 17 JUILLET

Pour marcel, tout album est un tableau blanc sur lequel on dessine à l’envie. Si le noise rock et le post punk l’empêchent toujours de déborder du cadre, le groupe belge ne se refuse rien et fait de son audace, non pas une porte ouverte à une hétérogénéité sans queue ni tête, mais une invitation à la prise de risque. Puis le talent fait le reste…

MARATHON
VENDREDI 18 JUILLET

Marathon est né avec le post punk dans une main, et le shoegaze dans l’autre. Entre les deux, le quintet manie l’énergie et l’émotion avec habileté. Une formule simple mais efficace qui vient d’être confirmée avec un premier album intitulé Fading Image : un voyage appelé à plonger l’auditeur dans les complexités de l’existence moderne.

LAMBRINI GIRLS
VENDREDI 18 JUILLET

Les Lambrini Girls déploient un punk incisif, entre rage maîtrisée et mélodies tranchantes. Sur scène, leur énergie brute se fait précise, mêlant colère et nuances avec une élégance féroce. C’est un voyage sonore qui bouscule les codes, une invitation à réfléchir autant qu’à se libérer. Leur live impose un mélange puissant d’engagement et de maîtrise, parfait pour ceux qui cherchent une expérience intense et authentique, loin des clichés.

GUSTAF
VENDREDI 18 JUILLET

Quelque part entre pop et post-punk, Gustaf te prend par surprise, entre mélodies accrocheuses et atmosphères brumeuses. Sur scène, le groupe déploie une énergie subtile, où chaque note vibre d’une sincérité contagieuse. Le live des new-yorkais, à la fois intense et aérien, te fait osciller entre euphorie et mélancolie. A ne pas manquer si tu aimes voir se marier émotion brute et groove élégant.

CHALK
VENDREDI 18 JUILLET

Celles et ceux qui ont eu la chance de voir Chalk sur scène le savent : les Belfastois y développent une dramaturgie fascinante et éloquente, tout en ombres et lumières, alternant les vagues monstrueuses d’électro-punk et les phases plus ambient permettant l’éclosion d’une sensibilité océanique.

SNAPPED ANKLES
VENDREDI 18 JUILLET

Évitant les écueils d’une conception trop binaire de la musique électronique ou de la relative inaccessibilité des expérimentations noise, Snapped Ankles trouve le juste milieu en puisant son inspiration dans une musique organique, toujours énergique, jamais paresseuse.

VILLENOIRE
SAMEDI 19 JUILLET

Formé par des vétérans de la scène alternative belge, Villenoire est aujourd’hui l’un des secrets les mieux gardés de Bruxelles. Dans les pas de Cave In ou Thrice, le groupe marie mélodies et lourdeur absolue avec une intensité folle. Sur scène, son énergie brute est saluée à chacune de ses apparitions.

DAME AREA
SAMEDI 19 JUILLET

Transe martiale, sueur froide et rythmes synthétiques… Dame Area, c’est l’Espagne qui tape dur, entre indus tribal et minimal wave possédée. Sur scène, c’est brut, habité, mystique. Claques sonores et danse convulsive garanties. Le duo invoque un chaos hypnotique qui happe, écrase pour marquer durablement les esprits.

DOWNSET
SAMEDI 19 JUILLET

Du hardcore, du hip-hop, du vrai. Downset, c’est la rage de L.A., tatouée dans chaque riff, crachée dans chaque mot. Sur scène, ce n’est pas du revival mais du combat. Vingt ans de luttes et le groupe est toujours debout, plus bruyant que jamais. Un son béton, une voix qui cogne, un mur d’énergie directe dans la gueule.

KAP BAMBINO
DIMANCHE 20 JUILLET

Basses crades, beats frénétiques, énergie brute : Kap Bambino ne joue pas, il explose. En live, le duo éructe une rage électro-punk à t’en faire transpirer l’âme. Caroline s’arrache, Orion déglingue les machines, et la foule devient volcan. C’est urgent, c’est sauvage, c’est vital. Si t’aimes les concerts qui laissent des traces, ne manque surtout pas celui-là.


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