28 Août 10 Interview – Dum Dum Girls et cuir chevelu
Les Dum Dum Girls sont loin de se limiter à la tendance hype garage/lo-fi à laquelle certains voudraient les cantonner. Fer de lance de la foisonnante scène indie américaine actuelle, elles ont déjà sorti d’innombrables EP, 7’’ ou cassettes sur les labels US les plus en vue, et ce n’est pas un hasard si c’est chez Sub Pop que leur très bon premier album « I Will Be » est paru en mars dernier. Nous avons pu rencontrer la somptueuse Dee Dee: une artiste complète et assumée, jusqu’au style, travaillé au détail près. Un joli moment partagé dans les locaux du Glaz’art avant qu’elles ne montent sur scène pour ce qui fut leur seconde date française, et repartent dans une interminable tournée…
Quand peut-on dire que les Dum Dum Girls ont commencé à exister? Je pense au Woodsist/Captured Tracks Festival en juin 2009 ou on peut voir votre première vidéo live…
Oui, en fait, c’est le premier concert que j’ai fait en tant que Dum Dum Girls, avec ce groupe qui d’ailleurs n’était pas le vrai. Mike Sniper (Blank Dogs et fondateur du label Captured Tracks, ndlr) avait sorti le premier EP « Yours Alone » en 2008, donc j’ai voulu participer au festival. Et le seul moyen pour y parvenir était de demander à des amis de jouer avec moi. Mike jouait à la basse, mon mari Brandon Welchez (des Crocodiles, ndlr) à la guitare, et Frankie Rose (ancienne batteuse des Crystal Stilts, qui vient de sortir son premier album avec son groupe Frankie Rose and the Outs) à la batterie. Je ne dirais pas non plus que ça a vraiment commencé ici, car le projet d’enregistrer un disque était déjà là depuis un an. Notamment toutes les chansons qui sont sur l’album « I Will Be », sorti en mars 2010. J’ai du les écrire sur les huit ou neuf premiers mois de 2009 donc ça s’est fait assez tranquillement ensuite. Et on est devenu un vrai groupe en octobre dernier.
C’est à ce moment là que tu as formé le groupe avec les autres filles?
Oui, là, c’était le premier vrai concert des Dum Dum Girls. Ce n’était pas super bon ni fun mais, c’était cette fois là. Tout ce que j’avais souhaité était en place.
Et la signature chez Sub Pop?
C’était déjà en court au moment du Woodsist Festival. On a discuté pendant cinq ou six mois, puis j’ai signé avec eux l’été dernier. Ca a donc pris à peu près six mois avant de sortir l’album.
Quand as-tu commencé la musique? je crois que tu as toujours baigné dedans non?
Oui, mes parents sont tous les deux assez branchés musique. Mon père chante un peu comme Sinatra. D’ailleurs, tous les hommes dans ma famille ont des jolies voix de crooner donc j’ai grandi en l’écoutant chanter sous sa douche (rires). Je chante depuis l’école primaire, jusqu’à la fac dans des orchestres et des chorales. Je prenais des cours de chant aussi. Je suis passé au rock vers mes vingt ans. Avant, c’était du jazz, des standards, de l’opéra etc…
C’était une bonne formation non?
Oui vraiment. D’ailleurs, je pense que je vais rappeler mon ancien prof pour lui demander quelques conseils pour bien gérer les tournées. Ca peut parfois être un peu dur pour la voix (rires). Ensuite, j’ai commencé la guitare il y quelques années et a vraiment écrire des chansons il y a seulement deux ans.
Tu joues toujours de la batterie?
Oui bien sûr, mais je n’ai pas trop la place pour en avoir une chez moi donc c’est un peu triste. Ca me manque. Y’a pas d’instrument comparable, c’est physique et vraiment cool. Je viens d’enregistrer quatre nouvelles chansons pour un nouvel EP à New York, et j’ai joué un peu de batterie sur certaines. Ca m’a fait du bien.
Il est pour quand ce nouvel EP?
Je ne sais pas encore. Pour l’automne je pense, et via Sub Pop
Venons en à « I Will Be ». Parles moi de ton travail et de celui de Richard Gottehrer (Blondie, Bow Wow Wow, The Raveonettes)?
Pour bien résumer son travail sur le disque, je dirais qu’il a « délicatement affiné » le son. En gros, j’ai tout enregistré moi-même, puis il a épuré tous les effets que j’avais rajouté, avant de les retravailler. Il n’était pas là quand j’enregistrais, donc il n’a pas touché aux arrangements, ni suggéré quoi que ce soit. Il a pris le son « basique » et il l’a ré-amplifié pour améliorer la qualité sonore. Puis il l’a mixé. Pour la première fois, mes chansons étaient bien mixées! Je l’avais déjà fait avant moi-même mais sans trop en avoir les capacités. D’ailleurs je pense pouvoir dire que je me suis améliorée (rires). Quand je fais des démos, elles sonnent mieux maintenant. Pour te dire, mon premier EP sonnait moins bien qu’une démo (rires). Ensuite il a évidemment voulu mettre les voix plus en avant, ce que je souhaitais aussi mais sans pouvoir le faire. J’étais assez limitée par mon matériel et mes capacités. Donc tout était un peu compressé en medium et aigus, alors que je voulais vraiment que ça sonne à tous les niveaux, que les voix soient le plus compréhensible possible et qu’on perçoive bien les harmonies. Maintenant, je sens que j’ai passé un cap. Notamment pour l’EP que je viens d’enregistrer, toujours avec Richard et Sune Rose Wagner des Raveonettes. C’est vraiment un pas en avant. Je garde toujours une préférence pour les sons fuzz ou reverb, mais on a simplement amélioré leur qualité. C’est d’ailleurs la première fois que j’enregistrais dans un studio, bien qu’il était petit et peu équipé. J’ai vraiment hâte que ça sorte. On s’est enfermé pendant trois jours dans le studio de Sune Rose à Brooklyn pour enregistrer ces quatre chansons…
Sur la chanson « Oh Mein M », tu chantes en allemand. Quand chanteras tu en français?
J’aimerais beaucoup chanter en français mais je ne le parle pas. En revanche, je pratique l’allemand. Je vais peut être m’y mettre. Est-ce que tu connais April March? C’est une chanteuse américaine, elle chantait beaucoup de pop française des 60’s. Je l’adore. Quand j’étais ado et que je l’entendais chanter, je me disais « je dois apprendre le français! ». J’aime beaucoup la pop française comme Françoise Hardy et toutes ces choses là. Allez, avec un peu de chance, je vais m’y mettre pour le prochain album et écrire une chanson en français.
Les pochettes de ton EP « Yours Alone » et de ton LP « I Will Be » sont des photos de ta mère. Pourquoi ce choix?
Pour l’EP, c’était un peu accidentel. Je n’avais pas d’idée pour le visuel, ou alors des trucs pas faisables. Je ne sais pas pourquoi, j’ai alors cherché le nom de ma mère sur Google et quelqu’un avait mis en ligne l’album photo de sa promo au lycée. Et ça m’a paru être un super visuel pour une pochette. Pour l’album, ça s’est fait un peu bizarrement aussi. Au départ, je souhaitais utiliser l’image d’un film mais, pour des raisons de droit, ça ne s’est pas fait. Un jour j’étais chez mes parents à regarder leurs albums photo et celle-ci m’a sauté aux yeux. Elle était arfaite pour la cover de mon disque. Là, j’ai su que je devais l’utiliser.
Et elle en pense quoi?
Elle était un peu gênée pour l’EP car elle n’aime pas trop cette photo d’elle, mais c’est passé. Pour « l Will Be », je pense qu’elle a trouvé ça un peu étrange pour une cover d’album car c’était un polaroid. Mais au final, elle comprend assez stoïquement ce choix et le sens qu’il peut avoir.
Dee Dee est ton nom de scène. Ca signifie quelque chose de spécial? Est-ce lié exclusivement aux Dum Dum Girls?
Oui car ça remonte au moment ou j’ai commencé ce projet. Je voulais travailler sur quelque-chose de complètement nouveau et je faisais ça un peu anonymement. C’est assez courant pour les musiciens de se trouver un nom qui les représente. Je ne suis certainement pas la première ni la dernière à le faire d’ailleurs. La plupart des artistes que j’admire avaient/ont un nom de scène. Celui-ci était assez classique, même d’un point de vue sonore. C’est aussi celui de ma mère donc j’ai en quelque sorte adopté son surnom. Sinon j’en aurais été jalouse toute ma vie (rires).
Former un Girl band, c’est un choix réfléchi? Tout comme votre style et votre image?
Oui, tout à fait. C’était important d’être dans un groupe uniquement composé de filles. Pour plusieurs raisons. Les harmonies de voix d’abord, qui sont cruciales pour moi. Je ne voulais pas impliquer de voix masculines. Ca a donc pris du sens pour les arrangements. C’est quelque chose que je n’avais jamais expérimenté mais qui m’avais toujours inspiré. Il y a vraiment quelque chose d’unique de ne chanter qu’avec des voix de filles. Ça a eu un effet vraiment positif et m’a poussé à aller plus loin dans ma musique, contrairement à quand tu montes un projet avec ton mec ou un truc dans le genre. Quant à l’image, la plupart des mes groupes préférés ont toujours un look indentifiable. Quand tu vois des photos des Supremes, des Ronettes, des Ramones, des Beatles, ils ont tous une certaine esthétique, un look uniforme, et ça a tout son sens! Je recherchais cela, car ça peut apporter un plus à la musique. Il y a des groupes qui n’ont pas de style cohérent et ce n’est pas grave du tout. Mais, en ce qui me concerne, c’était aussi le moyen de rejoindre la famille de ceux qui ont un style identifiable. Même si je me vois comme une chanteuse et songwriter, comme une artiste, c’est aussi important de garder cette notion d’entertainer.
Vous avez toutes les mêmes guitares sur scène, des Dan Electro je crois. C’est fait exprès?
La mienne est une Silvertone en fait, c’est plus ou moins la même chose. La première avec laquelle j’ai composé une chanson était une Dan Electro de 59. Mais je me sens toujours un peu débutante: si elle est trop lourde ou trop grande je me sens assez mal à l’aise. Je n’ai pas trop de grâce avec cet instrument. La première devait donc être assez simple, légère, en bois composite. Quand j’ai voulu en acheter une, j’hésitais entre une Dan Electro et une Silvertone qui ont toutes les deux ces caractéristiques. En fouinant sur eBay, j’en avais repéré une « Amp-in-case » (avec ampli dans l’étui, ndlr) que je trouvais vraiment bien, et stylée en plus. Il y avait une annonce sur Craigslist de quelqu’un qui en vendait près de Los Angeles, donc j’ai demandé à une copine bonne guitariste de m’y accompagner. C’était parfait, très facile à jouer, leger, avec une super esthétique. Avec l’ampli, elle avait un très joli son, assez unique, comme je les aime. J’adore ce genre de guitares que certaines personnes détestent d’ailleurs. L’ingé son d’hier soir notamment qui ne s’est pas gêné pour nous dire qu’il n’appèciait pas le son de nos guitares (rires). Mais c’est vraiment bien et pratique pour jouer. Quand j’ai rencontré Jules la première fois, un ami nous a présenté car il savait que je cherchais une autre fille pour jouer et chanter. Elle avait la même que moi! Un signe! Pour finir, Bambi notre bassiste venait juste d’acheter une réédition Dan Electro Bass. Tout n’était donc que pure coïncidence. Mais on a acheté des nouveaux instruments depuis qu’on intègrera dans le futur. Pour l’instant, c’est aussi plus simple comme ça et plutôt amusant.
Ecoutais tu des « Girls band » de notre génération, comme L7, Hole, Elastica entre autres…?
Oui bien sûr, certains ont d’ailleurs été vraiment importants dans mon choix d’en faire un uniquement avec des filles. Je ne connaissais pas trop le mouvement des Riot Grrrl quand j’étais plus jeune, mais Hole était l’un de mes groupes préférés quand j’avais 12 ans. J’aimais vraiment beaucoup Courtney Love. J’ai pas trop suivi ce qu’elle a fait ensuite, mis à part ce qu’on lit dans les news, mais je peux te citer des paroles que je chantais tout le temps à ce moment là. Je devais avoir la cassette de « Live Through This » et je crois que ça disait un truc du genre « What do you do with a rebel who’s shy ». Ca calquait exactement ma situation à ce moment de ma vie. Je savais que je voulais faire de la musique, être rock, être une personne rock and roll, mais j’étais vraiment très timide. Donc je m’identifiais vraiment à cette phrase (rires). Aussi à la façon d’être de Courtney Love, assez féroce, qui était tout le contraire de moi.
Es-tu impliquée dans d’autres formes d’art?
J’écris des nouvelles, de la poésie mais mes écrits sont majoritairement des paroles de chansons. Je pensais que je serai écrivain avant de penser à être musicienne. J’ai passé toute ma vie à écrire en fait. J’ai aussi fait de la photographie, chose pour laquelle je n’ai plus trop le temps en ce moment. Quand j’en ai, j’essaie de prendre soin de moi. C’est une vie assez étrange d’être sur la route à longueur de temps, de toujours aller dans des endroits différents, de boire beaucoup de café, de bière ou autre… Donc j’aime bien retourner à la maison et faire du yoga (rires).
Tu viens d’où? De Californie?
Oui, j’ai grandi près de San Francisco. J’ai aussi vécu dans le sud de la Californie pendant cinq ou six ans, mais je suis retourné récemment à SF. J’aime beaucoup cette ville, même si j’aurais peut être bougé à New York si j’avais eu plus d’argent. En fait, j’en ai un peu fini avec la Californie du Sud pour le moment. J’ai besoin d’un endroit ou il fait moins chaud. Je suis ce genre de personne qui préfère le climat de la Bay Area. Vu que j’y ai grandi, je m’y suis toujours sentie chez moi, même quand j’y retournais pour jouer ou voir des amis. Là bas, je sais que je peux y respirer donc il était temps que j’y revienne.
Tu penses que ce nouvel environnement peut être stimulant pour ton inspiration?
Oui, je suis assez excitée. Tu sais, la majeure partie du premier album a été composé à des moments ou j’avais beaucoup de temps pour moi. J’étais souvent seule et un peu piégée dans cette ville bouillante à laquelle je ne me suis jamais sentie appartenir. Donc il y a beaucoup de choses qui sont venues de moments d’ennui, d’une certaine frustration. Non pas que je n’ai pas eu de bons moments là bas, mais c’était un peu un sentiment étrange de bouillon de culture, avec beaucoup de créativité étant donné le temps libre que j’avais. Maintenant, retour à San Francisco. J’ai hâte de voir comment ça va se passer, car j’ai toujours de nouvelles inspirations quand il y a un changement dans ma vie. On verra…
C’est assez fou cette effervescence de la scène rock américaine actuelle dont vous faites partie. C’est extrêmement prolifique… Tous ces labels, groupes etc… Captured Tracks, Hozac, Woodsist… Comment expliques-tu tout ça?
Oui effectivement, je ne saurais pas trop l’expliquer. Il y a eu pas mal de groupes venant de Brooklyn qui ont commencé à se faire remarquer. Ils faisaient quelque chose qui n’avait pas été fait depuis longtemps. Ça a du en inspirer pas mal d’autres qui se sont dit « on peut faire ce dont on a envie, facilement, sans avoir besoin d’un label, sans avoir besoin d’un studio, en faisant tout nous mêmes ». C’est peut-être juste une sorte de prise de conscience collective où, au même moment, tout le monde s’est dit « arrêtons de faire de la musique super intello bizarre, on a juste à écrire des chansons ». Je me suis apercu que, pendant presque dix ans, la plupart des gens étaient dans des groupes sans pour autant jouer la musique qu’ils écoutaient. Mon mari, par exemple, a joué dans pas mal de groupes punk, hardcore, alors qu’il écoutait plutôt des choses comme Elvis. Ce qu’il jouait n’avait absolument rien à voir. Donc, au final, je pense que tout le monde s’est dit: « pourquoi pas juste jouer la musique que l’on aime ». Du coup, ca a clairement une influence sur ce qui se passe actuellement. Personnellement, j’en suis heureuse, car je n’avais jamais eu l’intention de faire autre chose que ça. Depuis que je suis petite, je connais tous les « one-hit wonders » des 50’s et 60’s par cœur, et c’est tout simplement parce que ce sont des chansons extraordinaires. Ces songwriter savaient exactement comment écrire des chansons parfaites et intemporelles. C’est mon but. Je ne veux pas être le groupe du mois, ou qui n’existe que par rapport à la tendance lo-fi du moment. Mon idée a toujours été d’écrire des chansons pop que j’aime, avec des harmonies vocales. Par exemple, le fait que j’aime un groupe comme les Ramones fait que j’assume complètement de ne pas maitriser parfaitement les instruments. Avec le recul, c’est assez cool de voir que sur les deux dernières années, pleins d’amis ont eu du succès avec leur musique. C’est super de voir réussir des gens comme Best Coast, Wavves, Crocodiles, et toute cette scène indie américaine émergente.
Est-ce que, dans le futur, tu te vois toujours faire de la musique de cette façon, assez DIY, en sortant toujours des choses sur des petits labels comme la cassette Blissed Out chez Artfag Recordings récemment?
Oui, bien sûr. C’est très important pour moi. On a notre propre petit label avec Brandon. Il s’appelle Zoo Music, on y avait sorti nos premières galettes. J’ai aussi un 7‘’ (« Stiff Little Fingers », le 1er aout) qui sort sur Hell Yes, un label italien que tient Marco, un bon ami qui vit là bas. Dessus, il y a une ancienne chanson et une reprise des Misfits je crois. Sub Pop nous soutient aussi dans ce genre d’initiative. Slumberland Records va aussi sortir le deuxième single de « I Will Be », donc c’est plutôt cool!
Pour votre prochaine tournée, vous allez ouvrir pour des groupes assez connus comme Vampire Weekend, MGMT, et Vaselines…
Oui, ça va être grandiose. Tu sais, j’ai choisi le nom Dum Dum Girls en hommage aux Vaselines et à Iggy Pop, donc c’est assez fou de pouvoir tourner avec eux. Quand on a joué à Hambourg, Frances McKee des Vaselines est venu nous voir et on l’a toutes rencontrée. C’était génial. On a de la chance de pouvoir rencontrer des gens qui étaient un peu nos héros quand on était plus jeunes. On a aussi rencontré Stuart Murdoch (Belle & Sebastian) quand on était en Suède. Il est venu à notre concert et ça m’a fait énormément plaisir, j’étais très surprise. Tout le monde nous a vraiment encouragé pendant les tournées, c’est aussi pour ca qu’on continue non-stop jusqu’à novembre (rires).
Et tu penses que ça peut changer quelque chose pour vous de tourner avec des groupes très populaires comme MGMT?
Je ne sais pas, on verra. On va déjà faire la tournée avec Vampire Weekend aux US. Ca peut vraiment être intéressant. On est vraiment excité de pouvoir jouer devant tant de monde. Faire ce genre de tournées en premières parties est assez difficile, car ça coûte cher. Surtout pour venir par ici. Mais quand on a du décider de le faire, on s’est aussi dit que c’était assez confortable: en gros, ce sont douze concerts assez espacés, avec parfois plusieurs dans les mêmes villes, on va jouer pour 5000 ou 10000 personnes par soir. C’est à dire qu’il y a potentiellement 60 000 personnes qui vont nous voir jouer en trois semaines! Comment peux tu refuser ca? Et même si la plupart des gens vont peut-être nous détester, il y en aura bien mille adoreront! On a hâte de relever le défi.
Vous avez des groupies mâles ?
(rires) Pas vraiment, mais je pense à ces deux gentlemen qui viennent toujours nous voir en Angleterre, que ce soit à Londres, à Manchester. Je crois que c’est un père et son fils. Je ne sais plus exactement mais j’ai du les voir une dizaine de fois!
christophe
Posted at 23:03h, 06 septembrepour voir nos amies au Dour Festival en juillet dernier c’est par ici :
http://www.instants-live.fr/2010/07/18/dum-dum-girls-concert-dour-festival-2010/
😉