Playlist – Dans la discothèque de Botibol

Playlist – Dans la discothèque de Botibol

Depuis 2011, en parallèle de quelques autres projets (Crane Angels, Petit Fantome…), Vincent Bestaven construit pas à pas l’oeuvre de son alias Botibol dont il vient de sortir le dernier album intitulé La Fièvre Golby. Au fil de 11 titres folk chaleureux et nonchalants, tous imprégnés d’une authenticité sans pareil, le bordelais use de sa voix, de ses talents de compositeur et de mélodiste pour se faire une place toujours plus confortable au sein de la scène indépendante française.
Actuellement sur les routes aux côtés de ses musiciens, Botibol a choisi d’abattre la carte collective en ouvrant l’exercice de la playlist à ses compagnons de route. En résulte une sélection bigarrée, à l’image des trajets en van qu’ils répètent pour venir interpréter leur chansons jamais très loin de chez vous.

PLAYLIST

ERLEND OYE – La Prima Estate

Vincent : On m’a souvent parlé de Kings of Convenience comme référence pour mes chansons, même si je n’ai jamais trop écouté ce groupe. En tous cas, récemment, j’ai beaucoup écouté ce morceau le matin, c’est parfait pour un réveil cinématographique dans un film ou les gens sont tous de très bonne humeur et boivent du vin sicilien toute la journée.

ROZI PLAIN – When There Is No Sun

Vincent : Ce morceau clôture le dernier superbe album What a Boost de ma chanteuse anglaise préférée. En special bonus, les choeurs doux de Jamie, batteur d’exception. Le duo est parfait, la conclusion paisible et lumineuse. J’ai eu la chance de les accompagner sur quelques dates en France et en Angleterre et j’en garde un beau souvenir. Ne les loupez pas s’ils passent près de chez vous !

ORBEL – Hegan

Vincent : Ce sont des camarades de label chez Usopop, un de mes bienfaiteurs. Le groupe est basé à Bayonne, ou je suis né et ai passé une bonne partie de ma vie. Orbel produit une musique très puissante et éthérée, avec un chant féminin bascophone très maîtrisé, classe et mystique, le tout sans batterie. Ils sont en tournée en ce moment, ça vaut le détour. Sinon je trouve que c’est la B.O. idéale pour regarder la brume fondre sur le Mondarrain un jour de novembre en descente.

ROSALIA – Malamente

Théa (clavier, choeurs) : Inventer un genre en 2019, c’est quand même un vrai coup de maître. Elle a révolutionné la musique.
Vincent : Comme je dois faire la promo de mon album, je vais dire que moi aussi je chante espagnol sur le refrain de Luna, que je dédie à Rosalia. Rosalia, on prend un café quand tu veux.

FAYE WEBSTER – Room Temperature

Théa (clavier, choeurs) : Les trois premières secondes vous projettent sur la plage. Mais un jour de pluie, parce que le morceau parle d’une grosse dépression. Heureusement, la voix de Faye Webster est réconfortante.

BILL CALLAHAN – Riding for the Feeling

Félix (batterie, choeurs) : Parce que c’est le boss et qu’il faut l’écouter au moins une fois par jour, tout comme le nouveau disque de Botibol.

CASS MCCOMBS – Brighter!

Félix (batterie, choeurs) : Cass McCombs forme ici un super duo de voix masculine et féminine avec Karen Black, ce qui n’est pas sans rappeler quelques refrains présents sur La Fièvre Golby.

ALAIN GORAGUER – Strip Tease

Johannes (ingé son) : Parce que dans les vallées de Golby, on entend ces voix incroyables qui nous somment d’enlever nos fringues.

THE BEATLES – I Am The Walrus

Johannes (ingé son) : Parce qu’on est en tournée… ‘Sitting on a cornflake, waiting for the van to come‘.

TIMBER TIMBRE – Black Water

Antoine (basse) : Ca m’évoque de grands espaces cinématographiques mêlant un groove non dénué de classe.


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