Mico – “Our Living Language”

Mico – “Our Living Language”

Our Living Language[Album]
31/10/2006
(G7 Welcoming Committee/Digital release)

Actif depuis 1998 et né des cendres de Red Fisher, Mico est certainement un des groupes de rock les plus conventionnels du catalogue G7 Welcoming Committee, ce qui ne l’a pas empêché de laisser une très bonne impression dés son premier album “Outside The Unbearable Grows”. Quand la plupart de ses collègues d’écurie balancent du punk, du grind, de la folk ou du college rock, le quintet lui trace sa route dans un registre pop punk, pour ne pas le qualifier d’émo et attirer les foudres des pontes de la structure. Pourtant, s’il sait parfaitement varier son répertoire, c’est bien de cela dont il s’agit, une impression confirmée par leurs nombreuses tournées aux côtés des Weakerthans, Strike Anywhere, Propagandhi, Samiam, Moneen, ou Onelinedrawing. A n’en pas douter, si ce n’était pour des raisons de proximité ou plus certainement politiques, Mico aurait déjà rallié depuis longtemps des labels comme Vagrant ou Epitaph, voire même BCore si ces cinq-là étaient espagnols

Il aura donc fallu attendre patiemment trois longues années, le temps d’un déménagement à Winnipeg et un changement de line up, pour que le combo ne daigne proposer une suite à son très bon premier disque. Une attente récompensée puisque “Our Living Language”, sorti uniquement en version digitale, confirme haut la main cette affection qu’on a pu lui porter en 2003. Si leur musique est d’un premier abord peu originale, ces cinq Canadiens parviennent pourtant à toujours créer la surprise, en pondant de longs morceaux, comme d’autres très courts, et en variant leurs influences tout en parvenant à un résultat final on ne peut plus homogène. Mais c’est avant tout les mélodies (instrumentales et vocales, le chant de John Stewart étant irréprochable et toujours aussi vindicatif) qu’il faut venir chercher ici, celles qu’ils font remonter à la surface lors de compositions profondes, plus ou moins énergiques, mélancoliques et légèrement complexes, celles que l’on sait accouchées suite à un long travail collectif

Mico maîtrise son sujet sur le bout des doigts, une évidence à l’écoute des morceaux les plus calmes et les plus orchestrés, comme les très beaux “Clock Radio”, “Halfway State”, et “Tears In The Lampshade”, accueillant tous les trois quelques cordes en soutien. Bref, Mico, c’est du frais, et ça se déguste jusqu’au bâtonnet… Elle était facile celle-là, mais tellement vraie..

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