Dinner At The Thompson’s – “Off The Grid”

Dinner At The Thompson’s – “Off The Grid”

dinner180Album
(Earth At Work)
14/06/2010
Soul hip hop electro

Trois ans déjà que Dinner At The Thompson’s nous avait littéralement séduits par l’osmose artistique, la vitalité et le groove qui se dégageaient de leur tout premier opus “Lifetime On Planet Heart“. Depuis, le duo franco-américain a sérieusement consolidé sa carrière, entre scène et studio, entre Paris et LA, pour finalement remettre le couvert aujourd’hui avec la sortie de leur nouveau “Off The Grid”. Incontestablement, Dinner At The Thompson’s a mûri, affûté ses atouts et gagné encore en consistance, sans perdre une miette de ce qui a fondé son succès, et qui en fait l’un des duos soul-hip-hop-electro les plus prometteurs de l’hexagone. On retrouve ainsi cet hétéroclisme travaillé et précis, oscillant entre new-soul (“Spirulina Queen”, “This Day We Call Hope”), trip-hop (la douce ballade “Western Spaghetti”), et hip-hop qui tâche (“It All Began” aux notes jazzy), sans négliger la collision maîtrisée des genres (le tranchant “Levitating”, le funky “Rise Up”, le medley réussi “You Are Love” clôturant l’opus). Les influences d’Erykah Badu et de Portishead planent toujours sur les titres, particulièrement du côté du chant de Lucille Tee qui, si elle n’a de toutes évidences ni le grain Billie Holidesque et indépassable de la diva de Dallas, ni la puissance métaphysique du timbre de Beth Gibbons, tire très bien son épingle du jeu avec son chant inspiré et sensuel, flirtant volontiers avec un rap féminin et percutant (“Whatever It Takes”). Côté versions instrumentales, Fablive enchaîne les performances, maîtrisant parfaitement les astuces du sampling, la justesse des enchaînements et l’art des contretemps. Le tout dans une harmonie bluffante, restée intacte depuis les débuts du combo. Cet album d’une richesse plus qu’appréciable réserve enfin une très bonne surprise: la présence de deux featurings d’exception, l’un avec le roi du funk Lee Fields, admirable sur une version boostée à la bossa, l’autre avec l’un des piliers de l’écurie Stones Throw Guilty Simpson, sur un musclé “Rice ‘N’ Beans”. Finalement, Dinner At The Thompson’s continue sur une belle lancée avec cet “Off The Grid” généreux et gourmand du haut de ses quinze tracks, que l’on dégustera sans modération. On conseillera juste au talentueux duo de tenter d’explorer de nouvelles directions à l’avenir, et de faire évoluer un brin leur marque de fabrique, car les meilleures recettes peuvent devenir à la longue un peu écœurantes. Mais avec une énergie et une créativité pareilles, on ne se fait pas trop de souci pour la suite…

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10 Commentaires
  • Rupert Pupkin
    Posté à 15:34h, 15 juillet Répondre

    En tant que fan de la 1ere heure je me permet de réagir sur qq points de cette chronique:

    This day call hope=nu soul…euh le jour où des artistes de nu soul ont produit ou produiront des tracks aussi barrés que celui là,je postule à la présidence du fan club d’Hocus Pocus…ce morceau est hors catégorie!
    …Hip Hop qui tâche:It all began aux notes jazzy…déja ya 3 tracks carrément hip hop à citer avant celui là: Rice’n’beans, Whatever it takes et Beat the system (mais avez vous vraiment écouté l’album jusqu’au bout?) mais surtout le truc qui retire toute crédibilité, c’est “aux notes jazzy” là perso jsuis largué (je précise quand même que j’écoute et vais voir des concerts de Jazz depuis 20 ans)
    L’éternelle comparaison de la voix de Lucille T. avec Badu et Gibbons est inutile sauf pour les sourds et je doute qu’ils soient intéressés par cet album.

    Ensuite,4 lignes (sur une trentaine au total) sur la production sans vraiment se mouiller: trouvez moi un producteur français qui passe du beat making (How can I, Just a dream…) à de la chanson (I can do anything, Running, You are love) ou des trucs inclassables comme Spirulina (vous êtes sympa avec la nu soul!) Different beings et les nombreux interludes qui lient les pistes de cet album.
    La principale évolution par rapport au 1er album réside justement dans la production: pas moins de 7 musiciens (2 batteurs,un bassiste/guitariste,un clavieriste,3 soufflants) et un orchestre philharmonique sont venus donner vie aux idées très pertinentes de FabLive.J’espère juste que vous n’avez pas pris tout ça pour de samples,ce serait dommage quand même!!!
    Pour finir, vous conseillez “…au talentueux duo de tenter d’explorer de nouvelles directions à l’avenir, et de faire évoluer un brin leur marque de fabrique,…” mais c’est justement ce qu’ils ont fait par rapport à leur premier album…et qu’on ne me parle pas de subjectivité(trop facile).

    • Cécile
      Posté à 00:12h, 18 juillet Répondre

      En tant qu’auteur de cette chronique, présentant à ton goût un manque de crédibilité notable, je m’autorise un droit de réponse que j’essaierai de rendre aussi argumenté que possible pour ne pas tomber dans l’excuse trop facile de la «subjectivité», comme tu ne manques pas de le préciser.

      Ta réaction pose un certain nombre de problèmes de définition qu’il me semble nécessaire d’éclaircir. Le premier concerne la définition du terme «nu soul». Il serait effectivement intéressant de savoir quelle est ta définition de ce terme (si pour toi la nu soul correspond au RnB formaté des années 2000, ou à Hocus Pocus, alors effectivement, je comprends que tu t’enflammes…).

      Le terme «nu soul» désigne de façon très générale la soul moderne, pour bien mettre en lumière les évolutions par rapport à la soul originelle des années 50-60. N’oublions pas que le terme est clairement rattaché aux productions d’Erykah Badu sur Motown dès la fin des années 90, notamment à l’album «Baduizm» (cf. Sebastian Danchin, Encyclopédie du Rythm & Blues et de la Soul, Editions Fayard, 2002). Tu sembles insinuer que les artistes nu soul sont incapables de produire des morceaux «aussi barrés» que «This Day We Call Hope». Pour te donner l’exemple d’un album récent et très «barré» de nu soul, je citerai sans hésiter «New Amerykah Part Two», toujours de la grande Badu, où l’on retrouve notamment Madlib à la production et Shafiq Husayn de SA-Ra Creative Partners. Ainsi, si l’on se base sur cette acception du terme «nu soul», je ne pense pas du tout être à côté de la plaque quand j’affirme que les titres «Spirulina Queen» et «This Day We Call Hope» s’y rattachent.

      D’autre part, je ne suis pas là pour écrire une encyclopédie sur chacun des artistes/albums dont je parle. Dans cette chronique, je ne me suis effectivement pas amusée à faire une monographie de chaque morceau, de chaque interlude, de chaque instrument utilisé, juste pour faire plaisir à une poignée de «fans de la première heure» et saouler du coup la majorité de nos lecteurs.

      J’évoquerai enfin la question des influences hip-hop et jazz qui traversent l’ensemble de cet album. Je cite effectivement «It All Began» pour parler de hip-hop, sans manquer de mentionner pour autant le featuring avec le MC Guilty Simpson «Rice ‘N’ Beans», ni le «rap féminin et percutant» de «Whatever It Takes». C’est parfois à se demander si tu as bien lu ma chronique jusqu’au bout… Concernant les «notes jazzy», je trouve effectivement que les claviers de «It All Began» sonnent jazz, particulièrement sur les couplets. C’est effectivement subtil, mais c’est bien curieux que tu ne l’ais pas remarqué, toi qui as l’air d’être un fin connaisseur…

      Globalement, j’ai l’impression que tu me reproches simplement de ne pas m’être plus «extasiée» sur cet album, alors que j’ai quand même signé une chronique déjà très élogieuse… Etre “fan”, n’est-ce pas la preuve la plus flagrante du primat de la subjectivité ?

  • Rupert Pupkin
    Posté à 08:47h, 19 juillet Répondre

    Merci de ta réponse Cécile mais je crois qu’on ne parle définitivement pas de la même chose.
    Plutôt que de citer une définition journalistique plus que douteuse,laisse moi te raffraichir la mémoire (ou t’éclairer): Omar-There’s nothing like this (1990) Meshell ndegeocello-Plantation lullabies (1993) Peace beyond passion(1996) D’Angelo-Brown Sugar (1995).Il s’en est passé des choses dans la “soul moderne” avant Baduizm…
    Ensuite,n’as tu pas remarqué sur la cover de Worldwide underground d’Erykah Badu (2003) cette petite phrase pas anodine “…nu soul is dead, are u afraid of change?…” et par la suite, qu’elle n’a rien sorti pendant…5 ans! la nu soul dont tu parles, c’est terminé 🙁 Ce n’est pas seulement à cause de problèmes personnels que D’Angelo n’a rien produit depuis Voodoo. Donc,il faudrait demander à S.Danchin comment nommer la musique de Sa Ra ou surtout de Georgia Anne Muldrow, LE véritable ovni de ces 4 dernières années…

    D’autre part, si tu penses saouler tes lecteurs en parlant de la qualité de production (mais si,tu sais,c’est ce qui fait le SON: un beat produit à la mpc ne SONNE pas de la même façon qu’un beat joué par un batteur…) d’un album que tu chroniques,autant leur parler du design de la pochette par exemple ou de lieux communs (cf. la comparaison avec Badu/Portishead) Moi,perso,ta chronique (que j’ai bel et bien lu jusqu’au bout) m’a un peu saoulé mais je ne suis qu’un “fan de la 1ere heure”..

    Si les voicings de Rhodes des couplets d’ it all began peuvent être qualifiés de “jazzy”, sache qu’on retrouve cet esprit ds les 3/4 des morceaux (juste un exemple: les cuivres(mais si,c’est ce que tu dois appeler “les saxos”) joués sur Rice’n’beans qui se mélangent avec les cuivres samplés du beat d’une manière très (trop peut être?) subtile…et l’album regorge de trouvailles d’arrangement (mais si,tu sais c’est…) du même calibre.

    Et pour finir, je ne te reproche en aucun cas de ne pas t’être plus «extasiée» sur cet album (ce serait bien naif de ma part) mais simplement un manque de pertinence et de cohérence dans tes propos (et là,c’est complètement subjectif je te l’accorde 😉
    PS: en aucun cas,je ne prétend détenir qq vérité que ce soit;mes seules intentions sont de l’ordre du débat,de la curiosité,de l’envie de comprendre quoi! merci encore de ta réponse et bonne continuation.

  • Cécile
    Posté à 22:30h, 19 juillet Répondre

    Merci également pour ton retour, je trouve très appréciable que des lecteurs prennent la peine d’ouvrir le débat car les commentaires sont faits pour ça : c’est avant tout un lieu d’échange destiné à prolonger les chroniques dans lesquelles on ne peut jamais être exhaustif. Tu m’excuseras néanmoins d’avoir répondu de façon défensive, mais il faut dire que ta réaction initiale n’était pas des plus sympathiques (et d’autant plus étonnante que je salue dans cette chronique le talent des Dinner At The Thompson’s…).

    Nous n’avons effectivement pas la même définition, voire conception des choses et je suis sûre que cette discussion sur la nu soul pourrait encore faire couler beaucoup d’encre.

    Dans une interview récente de FabLive et Lucille T. que j’ai lue sur Facebook, FabLive affirme au même titre que toi que la nu soul est morte, et Lucille préfère parler de «future soul». Soit. Néanmoins, on se heurte une fois de plus au caractère extrêmement réducteur des mots. Qu’est-ce qui compte au final ? Le mot ou ce qu’il signifie et ce à quoi il renvoie ?

    Au passage, je n’ai jamais dit que Badu a inventé la nu soul. Je dis simplement que le TERME est apparu au moment de la sortie de «Baduizm», et ça signifie quand même des choses (je pense que ce spécialiste de la black music américaine qu’est Sebastian Danchin serait ravi qu’on qualifie son travail d’information de « définition journalistique plus que douteuse »…). Et si on a décidé de donner un nom à ce mouvement musical, c’est bien que des précurseurs (comme D’Angelo ou Meshell Ndegeocello en effet) l’ont inventé avant même qu’il soit qualifiable.

    Admettons que la nu soul soit effectivement morte, rien n’empêche de continuer à rattacher certaines productions à ce courant, même si ces dernières présentent des évolutions notables par rapport à ce qu’était la nu soul dans les nineties.

    Voilà un bel exemple de ce qu’on appelle «jouer avec les mots»…

    D’autre part, je suis effectivement là pour tenter d’éclairer nos lecteurs sur la qualité de la production. D’ailleurs je n’hésite pas à dire que celle de cet album relève de la «performance» et dégage une «harmonie bluffante». Mais encore une fois j’écris des chroniques, pas des thèses. Je trouve d’ailleurs très enrichissant et constructif que tu apportes des précisions sur ce point dans tes commentaires. Tu as dans un sens raison de trouver que mes propos sont trop synthétiques. Cela étant, tu pourrais éviter les attaques plus que basses (du genre « tu ne sais pas ce que c’est que la production, que les cuivres, que les arrangements… ») qui essaient de me faire passer pour une ignorante qui ne sait pas de quoi elle parle, tout ça parce que je ne rentre pas assez dans le détail à ton goût. Ca te dessert plus que ça ne t’honore.

    Quoiqu’il en soit (et sans ironie aucune), nous ne pouvons que te remercier d’avoir lancé un débat qui invite à une réflexion vraiment intéressante : le courant musical «nu soul» est-il réellement mort ? Le débat reste ouvert.

  • Rupert Pupkin
    Posté à 09:05h, 20 juillet Répondre

    Bon ok, nu soul, future soul… mega brand new modern electro soul !!??!! etc…
    Tu as raison là dessus,on s’en fout ;ce ne sont que des étiquettes attribuées, + ou – arbitrairement, par des gens qui mettent audacieusement des mots sur des sons…
    En fait, ya que les Français qui veulent encore entendre de la nu soul style 97 mais peu importe finalement…Au passage,j’insiste: le 1er hit nu soul, c’est Nothing like this d’Omar en 90.Je me fie à mes oreilles en musique, jamais à mes yeux, même si je lis(ais) la presse “spécialisée” (je ne sais pas ce que ça veut dire d’ailleurs, d’où les ” )

    Si effectivement j’aurais pu éviter “les attaques plus que basses”, tu aurais aussi pu éviter les insinuations du genre: “… faire plaisir à une poignée de “fans de la 1ere heure”… …”c’est à se demander si tu as lu ma chronique jusqu’au bout” (qui fait bizarrement écho à la question de mon 1er post: As tu écouté l’album jusqu’au bout? puisque tu ne parles pas de Beat the system,rap caché avec Insight en feat, un ovni ce track!) …”…c’est effectivement subtil mais c’est bien curieux que tu ne l’ais pas remarqué,toi qui as l’air d’être un fin connaisseur…” C’est très bien tourné mais dans le fond,c’est la même chose (mon style est + direct, c’est tout et tu remarqueras que je n’ai rien dit sur ta description de Different beings parce que ça pourrait passer pour du harcèlement…)

    Sinon,j’ai bien compris qu’une chronique se doit s’être concise (bien avant notre discussion an fait) mais justement,je trouve la tienne un peu longue pour pas grand chose finalement mais ce n’est que mon avis…

    Ah oui et “harmonie bluffante” ne relève pas de la production mais plutôt de la composition mais j’arrête là sinon tu vas encore me dire que je joue sur les mots 😉

  • Kalcha
    Posté à 13:15h, 20 juillet Répondre

    Si je puis me permettre un petit avis au passage, je crois qu’il y a des tas de façons de parler d’un même disque (en en pensant à peu près la même chose qui plus est). On peut axer ses propos sur un plan très technique, sur du ressenti pur, sur une expérience personnelle, sur un copier/coller de la bio, etc. Et tout le monde peut y trouver son compte. Suffit juste de trouver le support le mieux adapté à ce qu’on recherche.

    Par exemple, quand je lis des papiers dans des mags assez spé, genre “Keyboards Recordings”, je me demande parfois à la fin de l’article si le journaliste a aimé le disque ou pas. Parce que -n’étant ni musicien ni technicien- des arguments type “les voicings de Rhodes” ou tout autre jargon technique me fait à peu près autant d’effet qu’une huitre sèche (je précise que je ne suis pas pervers). J’ai besoin d’autre chose pour me donner envie.

    C’est d’autant plus drôle que j’ai l’impression de partager pas mal d’opinions avec toi, Rupert, si j’en crois tes allusions sur Hocus Pocus, Muldrow, etc. Je pense même que la plupart de l’équipe rédactionnelle de Mowno les partage. Ils les expriment de manière différente, pas mieux, pas moins bien, différente, c’est tout. Penses-tu que les détails que tu donnes sur l’album parlent à tout un chacun? Je pense -mais je peux me tromper- que ce sont des arguments qui conviennent mieux à un lectorat de musiciens ou de techniciens. Or, ce n’est pas du tout le public de base de Mowno. On écrit donc des choses plus “généralistes” (je mets des guillemets, parce que je pourrais te filer un paquet d’autres chros moins précises que celle de Cécile -qui ne te conviennent peut-être pas, et c’est ton droit- mais il est de toute façon impossible de satisfaire tout le monde. D’où les différents supports et approches sur la musique. Il y a de la place pour tout le monde, je trouve.

    Voilà, c’était juste mon avis, il vaut ce qu’il vaut.

    • Rupert Pupkin
      Posté à 17:11h, 20 juillet Répondre

      Je suis globalement d’accord avec ce que tu as écrit mais plutôt que dire “qu’il y a des tas de façons de parler d’un même disque (en en pensant à peu près la même chose qui plus est)” je dirais qu’on peut aimer les mêmes choses mais pas pour les mêmes raisons (j’aurais pas grand chose à dire sur qqch que je n’aime pas).

      Sinon,quand je parlais des voicings de Rhodes des couplets d’ it all began, c’était pour mettre un nom sur ce que Cécile qualifie de jazzy et surtout pour préciser que l’album regorge de couleurs de ce genre. Au passage, je connais plein de gens, pas musiciens mais mélomanes et curieux, qui savent ce que sont des “voicings de Rhodes” car ils vont voir de la musique live ou/et lisent les crédits des albums 😉
      Pour finir, je ne trouve pas cette chronique spécialement généraliste; je voulais juste exprimer une réaction à ce que j’ai lu: j’ai écouté ce disque à plusieurs reprises, presque tous les titres me font halluciner par leur fraicheur et leur originalité, je lis une chronique de cet album, je ne suis pas d’accord avec certaines affirmations et comme j’ai la possibilité d’exprimer ce désaccord et surtout d’argumenter: je le fais. (à la base, le truc qui m’a fait réagir c’est le conseil “de faire évoluer un brin leur marque de fabrique” parce que je pense que c’est précisément ce qu’ils ont réussi à faire.
      PS: je n’ai fait aucune allusion à Muldrow, j’ai dit qu’elle était LE véritable ovni de ces 4 dernières années (je la suis de très près depuis la claque que j’ai pris en découvrant Olesi…en 2006)
      Par contre, j’ai bien fait une allusion à Hocus Pocus mais elle n’était pas claire apparemment: en fait, j’aime pas 🙁 le mc n’est pas à mon gout et je trouve qu’ils arrivent ” après la bataille “. Après, j’ai eu des retours de leurs concerts et on m’a dit ” qu’ils mettaient le feu “.

  • Kalcha
    Posté à 21:52h, 20 juillet Répondre

    Bah, mon allusion n’était pas claire non plus alors: je peux pas encaisser Hocus Pocus (enfin, j’aimerais bien, mais j’y arrive vraiment pas, et plus ça va, moins ça va, y compris sur scène où je les ai vus plusieurs fois), et je pense aussi que Muldrow est une extraterrestre (je la suis pourtant depuis moins longtemps que toi).

    Je vais voir un paquet de concerts et je passe ma vie à lire les crédits d’album (oui, je mène une vie de ouf!), mais de lire qu’un album a des influences jazzy me suffit en gros à savoir si ça peut me plaire ou pas. Pour les “voicings de Rhodes”, je fais comme toi, je préfère faire marcher mes oreilles que mes yeux. 🙂

    Nous sommes bien d’accord, tu as tout à fait le droit de ne pas être partager l’avis émis dans la chronique et de le dire. Tu attendais quelque chose de l’album que tu as trouvé. Tant mieux. Cécile, a priori moins. Et moi, non plus à vrai dire. Tant pis. Ça reste un album tout à fait honnête quand même… 🙂

    Tu te trompes néanmoins sur un point. Tu aurais tout à fait quelque chose à dire sur quelque chose que tu n’aimes pas. Tu l’as d’ailleurs brillamment fait sur plusieurs messages au sujet de cette chronique. 😉

    Bonne continuation!

  • Rupert Pupkin
    Posté à 22:31h, 20 juillet Répondre

    Yes, bonne continuation à toi aussi 😉

  • colombo
    Posté à 02:44h, 22 juillet Répondre

    il m’est avis que Rupert ferait aussi un bon chroniqueur …..
    Pourquoi ne pas proposer quelques chroniques ?

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