Totorro rime avec…

Totorro rime avec…

C’était une chance à saisir pour les amateurs de math-rock de la métropole lilloise et environs. A l’heure de l’afterwork, Totorro était en concert gratuit au Grand Mix de Tourcoing pour défendre ‘Come to Mexico‘, son nouvel album gorgé de soleil. Après une performance très propre et largement à la hauteur de nos attentes, nous avons joué à faire des rimes dans les loges avec deux des quatre rennais encore gonflés à l’adrénaline procurée par ce concert sautillant et sans prise de tête.

APERO

Je crois qu’on est bien placé pour le dire ce soir… Qu’avez-vous pensé de ce concept Afterwork ?

Jonathan (guitare) : C’était très bien, on voit que les gens se bougent après le travail. L’ambiance était peut-être un peu plus sage et polie que lorsqu’on joue à 23 heures, mais on s’est éclaté.
Bertrand (batterie) : Dernièrement, on a plus eu l’habitude de se taper des slots où les mecs sont bourrés devant la scène. Mais c’est aussi cool de jouer tôt, on a eu un public hyper attentif. C’était quasiment rempli, avec que des gens qui avaient envie d’être là.
Jonathan : Du coup, on s’est fait avoir parce qu’on nous a dit apéro, et on a bu sans manger avant de monter sur scène. (rires)

SCENARIO

Est-ce que tout est calé au millimètre dans vos concerts ?

Oui, c’est plutôt ça, il y a 0% d’improvisation.
Bertrand : Quand tu fais une musique aussi écrite, il faut réussir à rester tous les quatre dans la même dynamique.
Jonathan : Il y a peut-être un peu d’impro dans l’intention, les effets qu’on peut enclencher. Mais là où on ‘improvise’, c’est surtout dans la façon qu’on a de se déplacer, de faire des blagues…
Bertrand : On aime bien faire n’importe quoi sur scène, sauter partout, faire ironiquement des solos de guitare par terre…
Jonathan (avec une voix de journaliste, ndlr) : Nous aimons nous ‘moquer des codes du rock’. (rires)

LUMBAGO

A force de faire les cons comme ça, est-ce que Totorro rime avec lumbago ? En vous voyant jouer ce soir, j’aurais bien dit torticolis, mais ça ne rimait pas…

Torticolis, c’est surtout au début. Au bout d’un moment, ça se muscle !
Bertrand : Moi, je commence vraiment à prendre cher du dos, à cause du camion. On fait énormément de dates, avec beaucoup de bornes. Sans déconner, on doit faire facilement 1500 bornes par semaine.

En Europe ?

Pour l’instant uniquement France, mais la semaine prochaine on va partir en Angleterre, Belgique, Suisse, Italie… 22 jours d’affilée sans rentrer. On est sur un rythme de trois concerts par semaine en moyenne.

Comment la sentez-vous cette tournée ?

Jonathan : On est sur une bonne dynamique ! D’habitude, quand on faisait ce genre de ‘grosse’ tournée, on tournait souvent avec un groupe d’amis, et on n’était pas seul dans le van, ça donne une autre ambiance. Là, on va se retrouver vraiment entre nous.
Bertrand : Depuis janvier, on enchaîne pas mal de mini-tournées, mais on a toujours le temps de rentrer à la maison toutes les trois dates environ.
Jonathan : C’est confortable, tu récupères des points de vie avant de repartir. Là, ça risque d’être différent !
Bertrand : Surtout qu’après les 22 jours en Europe, on rentre 6 jours, puis on repart 20 jours en Chine et au Japon. On rentre, on a un jour off, puis on va jouer à Metz et à Nantes… On n’aura peut-être même pas le temps de repasser chez nous ! Ça va être physique, mais c’est super cool, ce sont des choses qu’on ne pensait jamais faire !
Jonathan : On ne va pas se plaindre, on a beaucoup de chance de faire autant de concerts, on en profite. On ne sait pas quand ça va s’arrêter, donc on saute dessus !

TOKYO

Du coup, je comprends que Totorro rime enfin avec Tokyo !

Bertrand : Ça va rimer avec Tokyo !

Pensez-vous que le nom de votre groupe a aidé ?

Jonathan : Un groupe d’amis nous a dit qu’il y avait une grosse scène math-rock et rock instrumental au Japon. On a un tourneur là-bas qui connaît des gens en école de musique qui ont fait un cover band de Totorro. On a vu des vidéos de concerts de gens qui font du Totorro devant un public !
Bertrand : Il y a une meuf qui fait hyper bien mes parties batterie !
Jonathan : Et cette équipe a également fait un cover band de Mermonte, qui est aussi un groupe de Rennes.
Bertrand : C’est un peu comme le Mexique. C’est loin de chez nous, mais il y a une espèce de fan base insoupçonnée. C’est étrange, ils sont trop chauds !
Jonathan : Quand j’y pense, le premier groupe de math-rock que j’ai écouté, c’était Lite, et ils sont japonais. On a aussi écouté beaucoup de post-rock ou screamo, comme Envy. On était un peu fan du Japon, et ce n’est pas pour rien qu’on a trouvé le nom Totorro. On n’est pas du genre à revendiquer le manga tout le temps, mais c’est rigolo comme histoire. Se retrouver là-bas, ça va être comme un petit high five à notre adolescence !

D’ailleurs, avez-vous tous vu ‘Mon Voisin Totoro’ depuis la première fois qu’on vous a interviewé avec Mowno ?

Bertrand : Non, je ne l’ai toujours pas vu ! (rires) Un jour peut-être… Dans l’avion pour aller au Japon ? (rires)
Jonathan : En ce moment, on regarde plutôt la quadrilogie ‘Taxi’ dans les loges, et on se rend compte que ça pique un petit peu au niveau des blagues racistes ! Ça allait assez loin à l’époque !

IMBROGLIO

Pensez-vous faire une musique compliquée ?

Bertrand : Oui et non. De notre fenêtre, ça paraît simple puisqu’on écoute des trucs mille fois plus compliqués.
Jonathan : On connaît ce qui se fait sur la scène math-rock, et nous en fait, ça va.
Bertrand : On est peut-être le seul groupe de math-rock français qui fait des festivals un peu grand public. Il y a une espèce d’enrobage de sucre, c’est pour ça ! C’est accessible, même pour quelqu’un qui ne connaît pas forcément le math-rock. On a un peu l’impression de démocratiser un truc à notre échelle.
Jonathan : On aime bien la pop, et ça se ressent dans nos morceaux. On est content d’avoir cette visibilité. Ça reste du rock instrumental, ça n’est pas forcément super accessible à la base ! Les gens ne comprennent pas forcément quand tu leur dis que tu joues dans un groupe de rock instrumental et que tu gagnes ta vie avec ça !
Bertrand : Les covoiturages sont parfois compliqués quand tu dois parler de toi ! (rires)

AGIOS

Justement, est-ce que Totorro rime avec agios ou arrivez-vous à en vivre complètement ?

Jonathan : Pour le moment, on y arrive. Tant qu’on a des concerts comme ça, ça marche. On a la chance d’avoir l’intermittence en France depuis ‘Home Alone‘. Il y a eu un petit creux pendant l’enregistrement de l’album, mais après on est reparti en tournée, donc j’espère que ça va continuer.
Bertrand : A l’international, on fait de plus en plus de dates, mais c’est dur de se faire de l’argent. On est parti au Mexique, on a fait des grosses dates, mais les gens n’ont pas de thune. Le tourneur nous a payé nos billets d’avion, un tour bus, et des hôtels plutôt cools, mais on n’a pas vraiment gagné d’argent.
Jonathan : En y repensant, ça rime quand même un peu avec agios. Le groupe a maintenant presque dix ans, mais ça ne fait que trois ans qu’on en vit. On a quand même vécu en coloc pendant trois ans, sans le RSA parce qu’on n’avait même pas 25 ans. On a fait trois années sans chauffage !
Bertrand : On a vécu comme des pouilleux dans une maison de campagne, il y a eu un peu de sacrifices quand même ! (rires) C’était une espèce de sobriété heureuse, on s’en foutait de ne pas avoir de thune, on était dans une baraque tous les quatre à faire de la zik.
Jonathan : Après, il y a un âge auquel ça passe mieux, sans se dire qu’on est des vieux maintenant.

QUIPROQUO

Vous vous engueulez souvent ou est-ce l’entente cordiale dans le groupe ?

En chœur : Personne ne s’entend parfaitement ! (rires)
Jonathan : Je pense que ça n’existe pas, c’est comme dans une vie de famille ou dans un couple, mais on se connait tous très bien. Vivre trois ans ensemble, ça laisse des traces à plein de niveaux. On continue à s’éclater, et c’est le principal.
Bertrand : Il y a eu un moment un peu plus dur, au moment d’écrire ‘Come to Mexico’, on était un peu sous pression. ‘Home Alone’ a bien marché, et ça arrangeait le label, le tourneur et nous-mêmes de recommencer à écrire de la musique.
Jonathan : Tu n’écris plus de la même manière, tu sais que les gens t’attendent au tournant.
Bertrand : C’est surtout le fait de savoir que des gens t’écoutent. Je sais que ‘Home Alone’ a fait beaucoup de lectures sur Youtube et ailleurs, et ça m’a mis un peu la pression malgré moi ! T’essaies de ne pas y penser, en te disant qu’il faut faire de la musique pour toi et que ce n’est pas important, mais ça trotte toujours dans un coin de la tête ! ‘Home Alone’, c’était hyper spontané. On était à la fac, on écrivait le week-end, on n’avait pas du tout les mêmes moyens et équipements qu’on a maintenant.
Jonathan : A nos débuts, quand on faisait des tournées en Europe de l’Est, on les faisait sur nos vacances. On était étudiant, on avait deux semaines de vacances, et un pote nous bookait une tournée en République Tchèque. C’était ce qu’on avait envie de faire, mais on n’était pas à temps plein.
Bertrand : Ça nous a fait la bite.
Jonathan : C’est vrai, mais ça change aussi notre rapport. Quand tu as une passion qui devient ton moyen de gagner ta vie, ça change complètement le rapport et ça peut peut-être casser un truc.
Bertrand : Je le sens aujourd’hui, même si je prends toujours du plaisir. Quand on a dû écrire ‘Come to Mexico’, c’était un peu chaud, ça ne coulait pas de source. Quand tu essaies d’écrire de la musique à plusieurs, il faut être dans une bonne osmose pour accepter les idées des autres.
Jonathan : C’est une grosse bataille d’égos de composer à plusieurs !
Bertrand : Il y a plein de groupes où tu as un mec qui écrit, et où tout le monde est interprète.

Au moins vous êtes quatre, vous pouvez faire des deux contre deux !

C’est un peu souvent ça ! Les équipes changent, mais il y en a toujours deux qui vont être pour l’idée, et les deux autres contre. En tous cas, malgré le rythme soutenu de la tournée, on se marre vraiment bien. Mais par contre, on n’a pas fait un seul morceau depuis qu’on tourne !

MEXICO

Pourquoi ‘Come to Mexico’ ? Y-a-t-il un rapport avec cette fameuse date au Mexique ?

En fait, la date découle plutôt du titre, mais le titre découle des fans mexicains. Il y a une grosse scène au Mexique, on hallucine. On a fait des shows plus fous que la Maroquinerie à Paris, où tout le monde connaît tout ! C’est du rock instrumental, il n’y a même pas de paroles, mais tu commences un riff de batterie compliqué et les gens gueulent direct.
Jonathan : On a joué dans un festival avec beaucoup de groupes de math-rock, et on a rencontré les gars de This Town Needs Guns. Ils nous expliquaient que la première fois qu’ils étaient venus au Mexique, ils avaient autant halluciné. Il y a réellement une scène avec des gens friands de cette musique. On était les premiers surpris…
Bertrand : Avant ‘Home Alone’, on faisait du screamo post-hardcore hyper obscur, et il y avait tout le temps des mexicains qui commentaient nos posts. Par exemple, on mettait ‘Ce soir on joue à Laval‘ et on avait des réponses du genre ‘Come To Mexico ! haha‘. On en a eu pendant des années, et ils nous ont eu à l’usure, parce qu’on a fini par y aller !
Jonathan : Du coup, on trouvait ça drôle d’appeler notre album ‘Come to Mexico’, c’est un peu une blague entre nous.

Allez-vous y retourner ?

Bertrand : Si on se prend une pause suffisante après cette tournée, pourquoi pas. Le tourneur sur place nous a déjà proposé une tournée sud-américaine.
Jonathan : C’est compliqué là-bas, car ce n’est pas la même façon de fonctionner au niveau de l’organisation. Il y a une sorte de bordel organisé qui fonctionne. En France, tout est timé. Là-bas, on a eu plein de retards, on a même loupé des interviews de radios nationales.
Bertrand : On a loupé un live dans les studios de la plus grosse radio nationale du Mexique, l’équivalent de France Inter !
Jonathan : Tu attends le tourneur à l’hôtel avec le bon timing, et le gars arrive avec une heure de retard. Mais c’était fun, on en a parlé avec eux, et ils en ont totalement conscience ! Ils fonctionnent comme ça, et à la fin ça marche.
Bertrand : C’était sympa, mais à la fin du voyage, on était tous un peu vidés…
Jonathan : Mais ça c’est aussi parce qu’on a tous chopé la tourista ! (rires)
Bertrand : J’ai bien chié de l’eau claire pendant trois jours… Bref, on n’a jamais vu des gens aussi chauds et aussi nombreux ! On a joué dans des petites villes, et à la fin de chaque concert, il y avait une demi-heure de photos avec les fans… Trop bizarre ! C’était un traitement de star alors qu’il n’y a même pas de chanteur dans le groupe ! (rires)

METRO - BOULOT - DODO

Je suppose que vous n’avez pas vraiment de routine…

Si, on fait du camion, on joue, on prend une cuite. (rires)
Jonathan : Ça c’est la routine du moment, mais quand on compose, c’est surtout des dynamiques à un instant donné. Quand quelqu’un a une idée, il la travaille en petit groupe, puis on décide – si c’est judicieux ou non – de se poser pour développer le truc.
Bertrand : On n’est pas trop du genre à s’enfermer une semaine. Mais j’aimerais bien voir ce que ça donnerait.
Jonathan : Quand on a enregistré, on a quand même fait 21 jours de prises, donc on peut dire qu’on fonctionne avec des courtes périodes de routine, mais tout change tous les six mois. C’est cool, mais je ne sais pas si c’est ce qu’il y a de plus sain pour l’organisme. (rires)

PÉCHO

Avez-vous des groupies ? Je voulais dire Clito au début, mais c’était un peu violent, restons soft…

(rires) Non, ça n’existe pas dans le rock alternatif…
Bertrand : On pourrait, mais on n’est pas des chopeurs. On a tous une meuf en fait. Certains d’entre nous sont vraiment bien garés depuis longtemps. Les occasions n’arrivent pas souvent, et ce n’est de toute façon pas quelque chose que l’on cherche.
Jonathan : On n’est pas ce genre de rock ! (rires) C’est quand même un public de garçons casés, il n’y a pas vraiment de fan attitude de ce genre.

JOYEUX... MAIS PAS TROP

Par rapport au reste de la scène math-rock, je trouve que votre musique est très positive et joyeuse, tout en conservant le côté agressif du style.

C’est vrai qu’on a une couleur particulière, mais on aime bien quand ça tape, dans l’intensité, les écarts de volume. Ça fait du bien quand c’est agressif et que ça sature un peu ! Dans les accords et les mélodies, notre musique reste sautillante et joyeuse.

Et ça vous arrive de déprimer parfois ? (rires)

Bertrand : Quand on a écrit ces morceaux, on n’était pas forcément de bonne humeur ! C’est la zik qui nous vient naturellement.
Jonathan : C’est même presque un problème parfois. On a fait très peu de solfège, et on a des réflexes sur les manches, on a du mal à sortir de ces couleurs-là ! C’est une façon d’essayer d’apporter quelque chose aux gens sans parole.
Bertrand : Moi j’aime bien voir des concerts où il se passe n’importe quoi, et je pense que les gens nous aiment bien aussi pour ça.

A ce sujet, j’avais vu Mogwai sur scène, et je m’étais fait chier…

Pareil ! C’est super chiant à voir, même si la musique est cool. Les attitudes scéniques jouent vachement. Quand je vois un groupe de post-rock jouer assis, j’ai juste envie de me taper le cul par terre, je ne peux pas !
Jonathan : Quand on était plus jeunes, on jouait des trucs plus dark. Il y a eu une phase de transition où on mélangeait ce style avec notre math-rock un peu sautillant, et on s’est rendu compte qu’on en avait tous marre de jouer les morceaux lents et chiants. Du coup, on les zappe, et c’est ce qu’on dit aux gens qui réclament les albums d’avant. Peut-être qu’on est trop impatients, mais il faut qu’il se passe des trucs ! Néanmoins, il faut qu’on fasse attention au côté démonstratif du math-rock, il faut réussir à garder le plaisir, et ne pas forcément jouer des passages juste parce qu’on sait les jouer. On essaie de se mettre à la place du public. On va souvent loin dans les morceaux, puis ensuite on élague et on enlève ce qui ne sert à rien. C’est compliqué parce qu’on a finalement aucune objectivité tous les quatre !
Bertrand : Le souci, c’est que plus c’est dur, plus je prends du plaisir à le passer ! J’ai vraiment envie de garder ce côté accessible aux gens non-initiés.
Jonathan : Au Mexique, par exemple, ils font des trucs indigestes, et je pense qu’aucun de nous n’arrive à écouter ce genre de musique.
Bertrand : Il faut qu’on garde une trame mélodique claire, il faut un lead, laisser la parole à quelqu’un, et éviter que tout le monde joue sa partition dans son coin. On kiffe la pop !
Jonathan : On aime bien les trucs catchy, comme Katy Perry !

Tu veux dire Catchy Perry ? Peut-être le titre d’un de vos prochains morceaux ?

Bertrand : (rires) C’est vrai que ça passe bien comme jeu de mots !

OPHTALMO

Juste pour savoir si vous avez 10/10 à chaque œil…

J’entends rien, mais je vois super bien ! (rires)

TOTO

Est-ce que vous êtes forts en blagues ?

Sans prétention, je pense qu’on est quand même pas mal premier sur l’humour !
Jonathan : Au moins premiers sur notre humour… Ce n’est pas forcément l’humour de tout le monde ! Tous les noms de morceaux, ce sont des blagues débiles qu’on a entre nous.

Vous avez une petite anecdote pour nous ?

Bertrand : Il y en a la moitié qu’on ne peut pas dire…
Jonathan : Sur le dernier album, je pense que la plus accessible, c’est ‘Tomate Polisson’. C’est un mélange entre Thomas Poli et Matthieu Fisson, qui sont deux personnes qui ont participé à l’album.
Bertrand : Allez, ‘Saveur Cheveux’, on peut le lâcher aussi, non ?
Jonathan : Ah non !
Bertrand : Allez, elle ne lit pas Mowno de toute façon ! (rires) C’est une meuf de Rennes qui a des cheveux jaunes et on trouvait qu’ils avaient la couleur des chips saveur moutarde de Lidl ! Mais vraiment la même couleur, cet espèce de jaune fluo !

Personne n’aurait pu savoir !

Jonathan : C’est clair, et il y en a de toute façon qu’on ne dira jamais…
Bertrand : On peut t’en dire une autre si tu éteins ton dictaphone !

C’est bon, c’est éteint !

(rires) Non, on va se taire, on en a au moins une sur chaque album qui est atroce, que personne ne doit savoir…

ECOUTE INTEGRALE


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