Interview – Sébastien Tellier, appelez-moi Maman

Interview – Sébastien Tellier, appelez-moi Maman

Vous avez beau vous moquer en matant les vidéos de ses passages chez Laurent Ruquier ou à l’Eurovision, on vous assure que Sébastien Tellier n’a pas d’araignée au plafond. C’est juste un mec affable qui vit sa passion simplement, s’amuse, et aime habiller sa musique de concepts sérieux tournés en dérision, où l’être humain est généralement une victime. Après la famille, la politique, et la sexualité, il est de retour déguisé en caricature de Raël pour un nouvel album (« My God is Blue ») encore plus pop que son prédécesseur. Même si nous n’avons qu’à moitié accroché sur cette dernière sortie, son passage à Lille dans le cadre du festival « Fantastic et ses nuits électriques » était une opportunité immanquable pour rencontrer ce personnage avec qui il est finalement difficile de s’ennuyer. A condition d’être réceptif au second degré. Avant un concert drôle, épique, et teinté de bleu, nous tentons de savoir si nous aurions le profil pour rejoindre l’Alliance Bleue, au risque de nous laisser endoctriner…

Comme tu peux le constater, j’ai fait des efforts: j’ai mis une veste bleue, j’ai encore sur ma main le tampon bleu de la soirée d’hier, et je viens à l’instant de me garer au niveau bleu du parking souterrain…

Sébastien Tellier: Ah, c’est un bon début!

Dois-je t’appeler Prophète, Maître…?

Maman. Il faut m’appeler Maman parce que je suis celui qui donne naissance à l’Alliance Bleue. Je voulais que ça soit un peu comme dans la Bible, où il n’y a pas vraiment de papa. Bon, il y a Joseph, mais l’enfant n’est pas de lui (rires). Je voulais qu’il y ait un parfum de Christianisme dans mon mouvement! L’autre raison, c’est qu’un jour je vais faire un disque qui parle d’autre chose que de la foi, de la spiritualité ou de l’Alliance Bleue. Un jour, je vais abandonner cette pauvre Alliance Bleue, cette pauvre petite. Mais cet enfant va grandir sans moi, j’espère.

Faut-il posséder tous tes albums pour faire partie de l’Alliance Bleue?

cita12Non, pas du tout. Tout le monde peut s’inscrire. Il y a juste un test de personnalité mais qui est absurde, avec des questions du style « si vous étiez un plat, lequel serait-il?« , avec des choix du genre « rôti de biche« … Bref, je ne sais même plus ce que j’ai mis. C’est un petit test absurde pour que tout le monde soit accepté, tout simplement. C’est juste un petit jeu de n’importe quoi. Ensuite, c’est vrai que j’aime être entouré de gens qui ont su se renouveler. La renaissance, c’est l’obsession de l’Alliance Bleue. On peut venir d’une famille bourgeoise, pauvre ou moyenne, le principal est de se réinventer, c’est à dire ne pas être que la suite de notre passé. Et ça, je le sens bien, je ne peux être ami qu’avec des gens qui ont eu le courage de se réinventer et de tenter de réaliser leurs rêves. C’est plutôt ce type de profil que je cherche, mais tout le monde est le bienvenu. Celui qui fait une superbe tarte poire-chocolat est le bienvenu, celui qui sait faire du whisky maison est le bienvenu, mais aussi des architectes, des terrassiers, etc…

seb2Faut-il impérativement avoir de gros seins?

Moi j’adore les gros seins. Ça m’obsède, c’est l’une des grandes passions de ma vie. Mais tous les types de seins sont acceptés bien évidemment. Par exemple, l’un des fondements de l’Alliance, c’est qu’il ne s’agit pas d’une tentative de tuer la laideur, ni de reconstruire un monde différent. Ma théorie sur la laideur, c’est que lorsqu’on la regarde assez longtemps, elle devient belle. Je vais te dire pourquoi: quand j’étais adolescent et que j’ai eu mon premier appart à Paris en tant que jeune étudiant – je ne faisais pas d’étude, mais bon… – c’était franchement une poubelle, c’était monstrueux. Tout était disposé d’une certaine façon, c’était abominable parce que je n’avais que des meubles de merde. J’étais donc dans cet appartement complètement merdique et affreux mais, au bout d’un an, j’ai commencé à le trouver beau, parce que les choses étaient effectivement à leur place! Il y a donc cette habitude visuelle qui fait que, lorsque les choses sont à leur place, ça crée finalement un beau tableau! Il ne faut pas essayer de tuer la laideur, il faut l’accepter et la regarder assez longtemps pour qu’elle devienne belle. C’est dans ce sens-là que l’Alliance Bleue peut changer le Monde. Ou plutôt changer notre regard sur le Monde, ce qui n’est pas si dur à faire…

A travers tes albums, tu as parlé de la famille, de politique, de sexualité, et aujourd’hui de spiritualité. As-tu l’impression d’explorer tous les grands concepts de ce Monde?

cita22Pour l’instant, je n’ai été obsédé que par les concepts qui mettaient en perspective la petitesse de l’Homme par rapport à ce qui le domine. On est dominé par sa famille puisqu’on est en quelque sorte dans une prison génétique. La politique? On vit les uns avec les autres, on est dominé par ceux qui nous entourent finalement. Puis il y a la sexualité, où l’on est dominé par cette espèce d’instinct. Et pour certains, c’est Dieu qui nous a créés, et nous sommes ses marionnettes. J’aime placer l’Humain en marionnette, c’est toujours lui qui a le mauvais rôle dans mes œuvres. Les forces de l’Univers sont formidables, et l’humain est complètement stupide, il ne comprend rien… Par exemple, « Politics » est une description d’une campagne politique, mais qui rate à la fin. D’ailleurs, on entend que l’album s’écroule au fur et à mesure! Il s’écroule, il s’écroule, c’est de moins en moins bien, puis ça se termine par « Zombie » qui est une chanson faite sur un synthé à deux francs cinquante où ça part complètement dans le mur. Pour « Sexuality », j’aurais très bien pu faire un album super porno, qui pue la chatte… Mais pour être naïf, j’ai fait ça comme le petit jeune de seize ans qui va coucher la première fois, avec un petit bouquet de fleurs et un parfum un peu dégueulasse. Ca, c’est le côté kitsch de l’album. Je fais de l’art naïf: ce sont les sujets qui nous dominent, l’Humain est ridicule, mais je ne constate pas ça comme un grand spécialiste, mais comme un enfant!

Quand je pense au Dieu Bleu, il n’y a rien à faire, j’ai l’image d’un Schtroumpf géant dans la tête. Peux-tu s’il te plaît casser cette image et me dire qui il est?

cita32(rires) Non! S’imaginer un Schtroumpf géant, je trouve ça très bien. J’ai grandi près d’un parc d’attractions qui s’appelait Mirapolis, en banlieue parisienne. Il y avait un géant, c’était Gargantua qu’ils avaient refait en énorme. J’adorais, ça me fascinait! Par exemple, Céline Dion, elle a une maison avec un parc aquatique… J’adore! Le ranch de Michaël Jackson, j’adore! On a vu il y a peu de temps la maison de Berlusconi, j’adore! Je suis fan de ces rêves d’enfant portés avec l’intelligence d’un adulte. Donc si on s’imagine que le Dieu Bleu est un grand Schtroumpf, moi ça me va tout à fait! J’imagine que tout le monde comprend que cette Alliance Bleue, et tout ce que je mets autour de ma musique, est un théâtre pour attirer les gens à mes notes. Tout ça, c’est quand même de l’entertainment! Même ma pseudo-philosophie, c’est de la philosophie-spaghetti ou de la spiritualité-spaghetti, de la même manière qu’il y a des westerns-spaghetti! (rires) C’est fait naïvement. Je n’ai pas fait de théologie, je n’ai pas essayé de me renseigner sur les dates, l’ordre des religions, rien du tout… Ça reste un amusement, même si j’y place un peu de profondeur ou de poésie de ci de là, parce que j’ai envie de créer une œuvre équilibrée où il y a un peu de tout finalement. Mon obsession, c’est de divertir, de créer des choses pertinentes et qui surprennent les gens. Quand je dis mes grandes phrases, c’est du spectacle, je n’ai pas l’impression d’être un mec qui dit des grandes phrases… Comme je le dis très souvent, ce que j’aime bien faire dans ma vie personnelle, c’est manger des biscuits devant la télé. Tu vois, mon porte-bonheur, c’est ça (il me montre un petit père Noël en peluche, ndlr). Je me balade avec ça, je ne suis pas un mec spécialement sérieux. Mais avec ma musique, j’essaie quand même de définir le parfait lifestyle: parfois sérieux, parfois poétique, parfois un peu kitsch, parfois léger. C’est comme une description de comment bien vivre sa vie. N’être que sérieux, c’est nul, n’être qu’un clown, ça ne le fait pas non plus! Ça sert à rien de n’être qu’une seule chose dans la vie. Je veux que ça représente le lifestyle dont je rêve, en l’exprimant à travers ma musique.

seb3Ton album est produit par Mr Flash. Quelle a été sa valeur ajoutée?

Premièrement, c’est la texture du son. J’ai été obsédé par le fait d’avoir une texture moderne sur cet album. Je ne voulais pas du tout une vision archaïque de la foi ou de Dieu. Ça aurait été tellement facile de ne mettre que des chants Grégoriens et de chanter: « Jééésus, je t’aiiime à l’infiniii« . J’aurais pu faire ce genre de connerie, mais je voulais mettre la religion dans le monde moderne! On a beau être des mecs modernes dans nos jeans slims, il ne faut pas oublier la spiritualité. Et la modernité d’une musique passe par la production. C’est ça qui nous aide à savoir s’il s’agit d’une chanson des années 60, 70 ou 80. Je ne suis pas fort en production, parce que ça ne m’intéresse pas, et parce que je ne suis pas à l’aise avec les machines. Ce qui m’intéresse, c’est un piano ou une guitare, je travaille à l’ancienne! J’avais besoin de quelqu’un qui ait beaucoup plus de connaissances que moi en modernité de son, j’ai donc écouté tout ce qui se faisait. J’ai écouté mille albums. Je me suis dit, je vais en écouter mille et je choisirai mon préféré (rires). Avec mon directeur artistique, ça a été un travail d’acharné! Et je te jure que c’est vrai, le dernier qu’on a écouté, c’était un maxi de Mr Flash qui n’était pas encore sorti. Quand j’ai écouté ça, je me suis dit: « Ah d’accord… Bon, c’est lui, c’est sûr« . Il y avait exactement ce que je recherchais pour l’album: c’était très puissant, très ample, mais pas agressif. Les autres de chez EdBanger SebastiAn par exemple, que j’adore – créent la puissance avec l’agressivité. C’est une technique un peu simple je dirais, tandis que créer de la puissance avec de la souplesse, c’est une démarche qui est encore beaucoup plus dure à réaliser. Et ça, Mr Flash connaissait les recettes! J’ai l’ai tout de suite senti en écoutant son maxi, donc je l’ai appelé et il a dit oui. On devait se rencontrer dans un café, on s’est assis, on s’est dit bonjour-bonjour et directement « bon, on va en studio? » (rires). On a vraiment commencé tout de suite! On est monté dans son studio qui était juste à côté du café, et on s’est mis à faire de la musique immédiatement.

A-t-on le droit de manger des Pépito pour entrer dans l’Alliance Bleue, ou est-ce le biscuit sacré?

Non! Granola (rires)! Personnellement, mes biscuits préférés sont les Pim’s à l’orange. Pépito, c’est mignon parce que c’est vraiment un biscuit de l’enfance, et il y a ce petit « Aye, Pépitooo!« . Je savais qu’en arrivant avec une nouvelle religion, on allait dire « pour qui il se prend le taré?« . J’ai donc tout de suite voulu montrer que c’était de l’entertainment (il chante, ndlr): « Je vais m’asseoir, décoré de Pépito Bleus« . Normalement, quand on entend ça, on sait que le mec est dans un grand n’importe quoi, non? Et des gens n’ont pas compris! Je suis vraiment étonné, mais bon c’est comme ça.

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Ça rejoint l’idée de naïveté que tu évoquais tout à l’heure...

Oui, complètement, et c’est toujours relié à l’enfance. Dans ma démarche, il n’y a aucune agressivité, c’est hyper pacifiste. J’ai une construction d’esprit qui est faite de biscuits. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la tendresse, c’est être peinard avec ma femme à la maison… J’aime tout ce qui est doux, tout ce qui est tranquille!

Faut-il avoir « Steak » en DVD pour entrer dans l’Alliance Bleue?

Non. Je trouve que Quentin Dupieux (Mr Oizo, ndlr), c’est vraiment une sorte de génie. Mais il faut bien avouer que ses films sont impossibles à regarder! (rires)

J’ai vu le dernier, « Wrong »… C’est quand même une forme d’absurdité agréable!

Oui! C’est vrai qu’il ne faut pas être trop méchant. On est très proche donc je parle de lui très librement, et il fait pareil de son côté, il n’y aucun problème (rires). Il ne faut pas oublier que c’est lui qui a sorti le premier album vraiment électro. Avant, il y avait Jean-Michel Jarre, mais je parle de l’électro-cool à la française comme on l’entend aujourd’hui. Avant les Daft, c’est lui qui a sorti le premier truc bien fat comme il fallait! Ce mec est un précurseur, et c’est quelque chose que j’admire. J’ai jamais su être précurseur, j’écoute juste mon âme, je suis sincère, j’ai mes qualités propres. Mais précurseur, non, ce n’est pas mon style. Lui, c’est un mec qui expérimente. Moi aussi à vrai dire mais lui encore plus que moi! Ça reste un très grand artiste. J’ai eu le rôle principal dans son premier film qui s’appelle « Nonfilm », j’ai joué dans « Steak » et j’en ai fait la musique, donc je connais bien son cinéma. Mais c’est vrai que, parfois, il y a des scènes qui sont un peu…longuettes (rires).

C’est vrai que « Rubber », c’était un peu compliqué! (rires)

Mais c’est cool! Au moins, il a son style!

seb5Au delà de « Nonfilm », « Steak » et les BO de « Lost in Translation » et « Somewhere », que se passe-t-il dans ta vie, côté cinéma? Es-tu toujours attiré par ce milieu?

Pas vraiment. Mais d’une certaine façon, c’est vrai qu’un de mes rêves serait de faire de la musique pour des films underground américains, où il n’y a pas forcément de happy-end par exemple. Les blockbusters, je m’en fous complètement parce que c’est un travail qui ne ressemble pas au mien. Il faut être un chef d’orchestre, je n’aurais jamais la capacité de le faire, et ça ne m’intéresse pas. Et j’ai un énorme problème avec le cinéma français: scénario à chier, lumières à chier, réalisation à chier… Les acteurs? On voit qu’ils sont gênés devant la caméra. J’attends pour retravailler un jour avec le cinéma français. Je reçois pas mal de demandes, mais il faut qu’il y ait un bon film! Quelqu’un pour qui j’adorerais travailler, c’est Gaspard Noé. J’ai vu « Enter the Void », j’ai pris une claque gigantesque, c’était formidable, j’avais l’impression d’être dans le film, c’était fou, c’était magique! Lui, oui forcément, même gratuitement! L’autre jour, on a mangé ensemble, c’était fantastique. Je pense qu’un jour on fera des choses ensemble. Mais les autres, non, et ils ont tous le même profil: ce sont toujours des mecs avec un petit pull noir avec une fermeture-éclair, qui parlent hyper sérieusement de cinéma… Je sais pas, c’est pas rock n’roll. Les gens du cinéma français n’ont pas compris ce qu’était la coolitude. C’est intello, c’est grotesque. Mais voila, je ne veux pas non plus insulter ces gens qui doivent être très bien, c’est juste que ça n’est pas ma tasse de thé.

Pour faire partie de l’Alliance Bleue, faut-il se mettre à poil sur « Cochon Ville » pendant ton concert?

S’il y a des jeunes filles, ou même des jeunes hommes, qui veulent monter nus sur « Cochon Ville », ils sont invités à le faire! D’ailleurs je fais un appel avant la chanson: ceux qui veulent monter tout nus sur la scène, c’est le moment, c’est maintenant. En général, les gens sont un peu timides, donc je reçois beaucoup de strings, de soutien-gorges, mais rares sont les filles qui montent nues sur la scène.

Pour rejoindre l’Alliance Bleue, faut-il te flatter en te comparant à Gainsbourg?

C’est vrai que j’ai déjà entendu « Gainsbourg des années 2000″…

Oui, c’est relativement courant dans les articles qu’on peut lire sur toi!

Forcément, ça me plaît, parce que c’est notre maître à tous en tant que musiciens français. Personne n’a battu Gainsbourg, ni au niveau des paroles, ni au niveau de la musique. Bien sûr, c’est mon maître, mon père l’adorait, j’ai grandi en l’écoutant, donc ça me flatte à mort. Bon, il a fait plus de choses que moi, mais c’est parce qu’il a eu plus le temps (rires). Ce qui me peine dans cette réflexion, c’est que j’essaie d’être très différent de lui. Ok, je fume beaucoup de clopes. Après, j’ai les cheveux longs, j’ai de la barbe, je trouve que je ressemble plus à Polnareff! Mais ça retombe toujours sur Gainsbourg. Serge chante et même parle le plus souvent avec une grosse voix, alors que moi je chante avec une petite voix d’enfant qui est complètement l’inverse de la sienne, à part sur « Pépito Bleu » où je fais exprès de l’imiter, évidemment… J’essaie d’être l’opposé, même au niveau du style, et pourtant les gens trouvent qu’il y a de lui chez moi! C’est une sorte d’échec, ça signifie que je n’ai pas totalement réussi à être différent de lui. J’ai encore du travail à faire pour m’en séparer. Mais est-ce qu’on peut vraiment se séparer de ses idoles? Par exemple, les Beatles ne se sont jamais vraiment séparés d’Elvis, il y a toujours eu de lui dans ce groupe. Comment se séparer de ces mecs qu’on a tellement aimés? Je n’y arriverai peut être jamais.

Finalement, dans la chanson « Against The Law », c’est quoi cette histoire de coiffeur, bon sang?

(rires) C’est mon amour de l’absurde et du n’importe quoi! « Against The Law » est une chanson assez noire et très sérieuse, et c’est le dérapage que je trouve magnifique, c’est comme ça. C’est juste pour expliquer clairement que j’aime l’absurde et qu’on peut voir de la beauté là dedans!

Crédit photos: Mathieu Tonetti
Crédit photos live: Rudy Stahl


5 Commentaires
  • Aaron
    Posté à 13:20h, 25 octobre Répondre

    Interview très complète avec ses moments de fun, j’aime beaucoup !
    Par conter pas vu beaucoup de strings sur Cochon-ville, maman fait de la pub mensongère 😀

  • vandy
    Posté à 13:46h, 25 octobre Répondre

    le bon vivant qui s’amuse de la vie, et qui nous amuse également.
    Il t’as-tu dédicacer une bible? (ou un pépito?)

  • Carmen
    Posté à 19:35h, 26 octobre Répondre

    Terrible cette interview. Loin de l’étiquette, qui colle trop souvent à la peau de Sébastien Tellier aka Maman (trop fort!), de l’Eurovision ou d’émissions/interviews kamikazes « à la Ruquier ».
    Enfin un moment vrai en apesanteur… bleue.
    Il y a des phrases cultes aussi. Comme l’anecdote avec le fait qu’il aime bien être peinard avec sa femme chez lui et avoir des ambiances toutes douces… C’est pas flagrant de voir cela en ce grand gaillard barbu!
    Échange intéressant, touchant, vrai (j’aime bien sa conception de l’amitié) et franc. Merci pour cet article pointu & sensible! Et vive la musique & l’univers de « Maman »!

  • Olivier
    Posté à 07:18h, 07 décembre Répondre

    Super interview, il est lui-meme, envoie chier les principes tout en restant intelligent et ca c’ est tres bon!

  • Le Scandaleux Mag
    Posté à 00:46h, 17 juillet Répondre

    Belle interview ! Ravie de savoir que ses biscuits préférés sont les Pim’s à l’orange 😉 Question phrases chocs, il en a sorti d’assez jolies dans son itw à la voix du rock (http://www.dailymotion.com/video/x11d98o_interview-sebastien-tellier-festival-la-voix-du-rock-le-scandaleux-mag-web-tv_webcam#.UeHT-22291E)

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