Interview – L’Islande selon Cheek Mountain Thief

Interview – L’Islande selon Cheek Mountain Thief

Mike Lindsay est littéralement tombé amoureux de l’Islande. Tellement qu’il a rendu hommage à ses quelques mois passés là-bas sous forme d’un délicieux album folk sorti des entrailles de ce magnifique pays où volcans et glaciers cohabitent sans complexe. Nous avons demandé au leader de Tunng, et aujourd’hui Cheek Mountain Thief, de nous expliquer en quoi cette île fût une telle source d’inspiration, en nous retraçant son expérience à travers dix thèmes, sans oublier d’établir la connexion avec son album éponyme…

Une ville

Hùsavik. C’est le village de pêcheurs dans lequel j’ai vécu trois mois pour composer l’album « Cheek Mountain Thief ». C’est vraiment une région qui m’a inspiré, peuplée de gens chaleureux qui m’ont aidé à tous les niveaux. Les équipements, le matériel, les instruments, les musiciens, les bières, les tours en bateau pour voir les baleines, les monster trucks, la cabane… Tout… Et tout ça est devenu naturellement une partie du disque.

Un lieu

Le lac Myvatn. Il n’est pas loin de Hùsavik, et c’est comme si tu te retrouvais dans un merveilleux monde préhistorique ou sur une autre planète… C’est aussi là que vivent les treize pères Noël et que l’on trouve un volcan appelé « Enfer »!

Un paysage

Cheek mountain, ou Kinnafjöll en islandais. Cette étendue montagneuse était la vue que j’avais de ma cabane. Ce fut une pure inspiration pour le disque. D’ailleurs, je me marie cet été au pied des Cheek Mountain!

Une femme

Harpa Fönn Sigurjonsdottir. Elle est la raison de tout ça. C’est elle qui est au centre de ma vie en ce moment et jusqu’à jamais! Elle est originaire de Hùsavik. C’est une vraie femme au puissant caractère, une guerrière Viking! Et elle va se marier avec moi!

Un instrument

Le Marimba. À l’école d’Hùsavik, ils ont un groupe de Marimba africain. Les professeurs de musique sont allés au Mali et sont revenus avec dix gros marimbas et bass marimbas. C’est incroyable! Dites-vous qu’au Nord de l’Islande, il y a une école dévouée aux inspirations africaines et qui apprend aux enfants comment jouer de ces instruments imposants! Je les ai enregistrés sur deux chansons de l’album, dans la salle de sport de l’école…

Un(e) musicien(ne)

Lára Sóley. C’est une incroyable violoniste qui a réellement apporté la magie dont j’avais besoin dans mes chansons. Elle est venue dans ma cabane pendant une journée et a joué toutes les chansons sans jamais les avoir entendues avant. Cette fille est un génie…

Un groupe

Sin Fang. Ce groupe est une influence importante pour moi. Et Sindri a chanté sur mon disque, c’est un honneur.

6

Une activité

Les sources chaudes! C’est vraiment la chose à faire. Allez-y, et parlez de la vie, avec les jeunes et les vieux…

Un concert

On a joué à Reykjavik avec deux chorales qui chantaient derrière nous. D’un côté, des hommes qui buvaient, et de l’autre côté des femmes. Ils ont combiné leur forces, ça m’a procuré une sensation très puissante, et ils chantaient si fort! Inoubliable.

Un plat

Le Buried Shark. N’essayez jamais ça!


1 Commentaire
  • Pol
    Posté à 13:35h, 03 mai Répondre

    Superbe interview. Cheek moutain thief est mon gros coup de cœur de l’année dernière, un album dont il est difficile de s’en lasser… À l’image de l’Islande.

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